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2008-12-02- Inde
L'ÉGLISE EST PRÉSENTE A MUMBAI

Dans la ville de Mumbai (ex-Bombay) encore secouée par la violence anti-terroriste qui a fait plus de 170 morts et 300 blessés, l’Eglise locale continue sa mobilisation de prière et de solidarité.

La communauté catholique, environ 510.000 fidèles sur une population de 20 millions d’habitants, s’interroge sur la manière d’être présente, de donner sa contribution pour effacer les effets dévastateurs de la tragédie dans la société, reconstruisant une culture de vie en commun et de paix entre les différentes communautés.

Les responsables de cette violence étant liés à des groupes radicaux musulmans, l’Eglise entend relancer le dialogue interreligieux et l’engagement commun à toutes les sensibilités religieuses présentes en Inde de mettre au ban toute forme de violence au nom du respect absolu de la vie.

L’archidiocèse a tout d'abord invité tous les fidèles à “s’agenouiller et à prier pour construire des ponts entre les hommes, entre les communautés, entre les religions”. Lors de toutes les messes célébrées dans les paroisses, on priepour les victimes, quelle que soit leur appartenance religieuse, pour la paix et pour l’harmonie religieuse. “Comme chrétiens, nous sommes appelés à augmenter nos efforts et notre engagement pour la réconciliation, l’harmonie sociale et la fraternité”, a souligné l’évêque.

Les associations laïcs se sont aussi mobilisées prêtzs à coopérer en partageant leurs services sanitaires et leurs écoles”.
Joseph Dias, secrétaire général du “Catholic Secular Forum”, a rappelé que la communauté catholique aura un rôle très actif pour reconstruire la paix et l’harmonie, expliquant que son mouvement se mobilisera en faveur des familles touchées par les attentats et que les volontaires catholiques sont déjà présents dans les hôpitaux pour assister les blessés.

Intervenant le 29 novembre 2008 sur Radio Vatican au surlendemain des attentats multiples perpétrés à Bombay par des
extrémistes islamistes, le P. Federico Lombardi s’est dit inquiet au sujet de la "minorité" des quelque 140 millions de musulmans vivant en Inde.

Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège dit craindre les possibles réactions suite à "cette attaque qui se présente comme islamique". "Le fait que la religion soit mêlée à la violence est quelque chose d’horrible", a ajouté le P. Lombardi, pour qui "le fondamentalisme est l’un des risques les plus dramatiques pour l’humanité".

Le même jour, L’Osservatore Romano, dans un éditorial de son directeur Giovanni Maria Vian, soulignait que ces attentats "confirment une fois de plus que le dialogue entre les cultures du monde est la seule marche à suivre pour que les hommes puissent vivre ensemble". (source : Fides et Service de presse du Vatican)

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