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du 28 novembre au 2 décembre 2008 (semaine 49)
 

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2008-12-02-
LES BONS CONSEILS D'UN CARDINAL EXPÉRIMENTÉ

A la veille d’une journée d’étude, à Rome, sur ‘la Parole de Dieu dans la liturgie, le cardinal Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a recommandé plus de rigueur dans “la proclamation de la Parole de Dieu“.

L'expérience pastorale du cardinal éclaire la valeur de ses recomandations.
Il a commencé ses études au Nigéria, au séminaire de Nuewi puis à Enugu avant de fréquenter l'Université pontificale urbanienne à Rome. Par la suite, il complétera sa formation par un diplôme en pédagogie obtenu à Londres. Il est ordonné prêtre le 23 novembre 1958 pour le diocèse d'Onitsha au Nigéria.

De retour dans son diocèse, il enseigne la liturgie au séminaire d'Enugu avant d'être nommé secrétaire régional de l'éducation catholique pour l'Est du Nigéria. Nommé archevêque coadjuteur d'Onitsha le 6 juillet 1965, il a été consacré le 29 août suivant et est devenu archevêque titulaire de ce diocèse le 26 juin 1967. Il a présidé la Conférence des évêques du Nigéria de 1981 à 1985.

Le 8 avril 1984, il est nommé au sein de la curie romaine comme pro-préfet du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Il devient président de ce Conseil le 27 mai 1985. Depuis le 1er octobre 2002, il est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Il a notamment émis l'instruction Redemptionis sacramentum contre les abus liturgiques et est l'auteur d'un petit catéchisme eucharistique.

Il est créé cardinal par le pape Jean-Paul II lors du consistoire du 25 mai 1985 avec le titre de cardinal-Diacre de S. Giovanni della Pigna. Il sera ensuite élevé au rang de cardinal-prêtre le 29 janvier 1996, puis de cardinal-évêque de Velletri-Segni le 25 avril 2005.

Pour le cardinal nigérian, interrogé par Radio Vatican, cette rigueur dans le culte divin se traduit dans le choix des textes qui ne doivent être que des textes prévus par la liturgie et “des textes approuvés par le Saint-Père“, même s’ils ont été écrits “par des saints ou des hommes d’Eglise“.

En outre, le lecteur des textes dans la liturgie “ne doit pas concentrer l’attention sur lui-même“.

Le haut prélat a enfin regretté que “certains prédicateurs aient tendance à ne pas aborder certains sujets“, parce qu’ils sont “délicats ou difficiles“. Le cardinal ne précise pas comment tenir compte de l'auditoire et de ses possibilités.

Rappelons que le Synode des évêques sur la Parole de Dieu, en octobre dernier, avait déjà abordé la proclamation de la Parole par les fidèles, souhaitant notamment que “le ministère du lectorat soit aussi ouvert aux femmes“. (source : Service de presse du Vatican)


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