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du 2 au 5 décembre 2008 (semaine 50)
 

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2008-12-05 -
LA VISITE DU PRÉSIDENT SRI-LANKAIS AU VATICAN

Le 1 décembre, Benoît XVI a reçu le président de la République du Sri Lanka, Mahinda Rajapaksa. Le communiqué du Vatican fait état d'entretiens « cordiaux » qui ont porté sur la « situation actuelle du Sri Lanka ».

Le président a ensuite rencontré le cardinal-secrétaire d'Etat, Tarcisio Bertone, accompagné du secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti. Ces entretiens
ont été l'occasion de rappeler « la nécessité de subvenir aux besoins fondamentaux de la population civile durement éprouvée » ; 

Outre la situation du pays, ces colloques ont offert l'occasion "de réaffirmer la nécessité de répondre aux besoins fondamentaux d'une population durement éprouvée, et de consolider le dialogue et la négociation comme seule méthode pour une solution politique juste et durable du conflit en cours."

"On a également émis le voeu que l'Eglise catholique puisse continuer à jouir pleinement d'une liberté qui lui permet d'offrir pleinement sa contribution à la vie nationale par le témoignage religieux, l'éducation, l'assistance sanitaire et caritative en faveur du bien commun, de la réconciliation et de la paix".


Rappelons que
l'Eglise avait exhorté les combattants à épargner les lieux sacrés, après le bombardement, le 12 février dernier, du sanctuaire catholique Saint-Anthony, à Thalladi, par les Tigres de libération de l'Eelam Tamoul (LTTE), qui a tué six soldats de l'armée sri-lankaise et sérieusement endommagé l'entrée de l'édifice. La Conférence des évêques catholiques du Sri Lanka avait alors lancé un appel à la paix et au respect des lieux sacrés.  

Situé dans le diocèse de Mannar, au nord-ouest du pays, le sanctuaire de Saint-Anthony se trouve dans une région où les combats faisaient rage entre les forces gouvernementales et les Tigres tamouls.  

Le 23 novembre dernier, le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR) faisait état de « graves inquiétudes sur la situation sécuritaire dans l'est » du pays, ayant reçu des informations faisant état d'un certain nombre de morts, d'enlèvements, de harcèlement et d'une insécurité générale dans ces zones. (source : VIS et Fides)

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