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du 2 au 5 décembre 2008 (semaine 50)
 

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2008-12-05 - Suisse
DE NOUVELLES IMPULSIONS POUR L'OECUMÉNISME

Au cours d’une rencontre oecuménique au sommet, les évêques suisses et les membres du Conseil de la FEPS ont discuté de la situation actuelle, de ses possibilités et de ses difficultés et posé de nouvelles impulsions pour l’œcuménisme.

Pour la première fois depuis 2001, les membres de la Conférence des évêques suisses (CES) et du Conseil de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) se sont rencontrés les 2 et 3 décembre à Appenberg bei Zäziwil pour une retraite commune.

Savoir ce qui fait et ce qu'est une Église a été au centre de la rencontre. La cause immédiate en était la difficile situation œcuménique qui a suivi les débats de l’année dernière sur la conception réciproque de l’Église.

Les entretiens ont montré de grands points communs dans la conception de l’Église. Les différences fondamentales n’en subsistent pas moins; elles constituent un défi pour le dialogue œcuménique. Concernant certaines oppositions pour l’instant insurmontables, des approches riches de perspectives ont été identifiées pour le dialogue œcuménique.

Demeure l’engagement formulé par la Charta Oecumenica, signée en 2005, à tendre à une compréhension commune du message de Salut du Christ dans l‘Évangile.

Les conclusions de la retraite seront intégrées dans la collaboration entre la FEPS et la CES et dans le travail de la Commission de dialogue protestants/catholiques romains (CDPC) et lui donneront de nouvelles impulsions.

En raison des nombreux défis existants, FEPS et CES ont exprimé leur intention de rechercher davantage à l’avenir l’engagement commun des deux Églises. FEPS et CES ont souligné, à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, l’importance déterminante de ce document pour l’ensemble de l’humanité.

Il faut aujourd’hui maintenir la conscience de cet autoengagement irrévocable des êtres humains dans tous les États, gouvernements et institutions sociales. 60 ans après la Déclaration, toute atteinte à la dignité d’un être humain constitue toujours une attaque contre les droits humains eux-mêmes. C’est pourquoi le devoir de s’engager pour le respect de la dignité et la protection de la liberté et de la personnalité de tout un chacun s’impose chaque jour à nouveau. (source : CES-FEPS)

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