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2008-12-08 - Patriarcat de Moscou
LE METROPOLiTE KIRILL ASSURE L'INTERIM

Le métropolite Kirril, président du département des relations extérieures de l’Eglise russe a été élu "locum tenens" du Patriarche l’élection du nouveau patriarche devant avoir lieu lors d’un synode ou concile local réuni au cours de six prochains mois.

Tous les membres du Saint Synode ont participé à cette session : Mgr Vladimir, métropolite de Kiev, Mgr Vladimir, métropolite de Saint-Pétersbourg, Mgr Juvénal, métropolite de Kroutitsy et de Kolomna (région deMoscou), Mgr Philarète, métropolite de Minsk, Mgr Vladimir, métropolite de Moldavie, Mgr Clément, métropolite de Kaluga, Mgr Valentin, métropolite d’Orenburg, Mgr Alexandre, archevêque de Kostroma et de Galitch, Mgr Tikhon, évêque de de Novossibirsk, Mgr Théophylacte, évêque de Bryansk et de Sevsk et Mgr Stéphane, évêque de Turov.

Connu pour avoir, sous l’ère soviétique, refusé d’entrer aux Jeunesses communistes, ses adversaires du métropolite Kirill lui reprochent à la fois son côté autoritaire et son ouverture vers les catholiques. Mais ce proche d’Alexis II a pour lui d’avoir réussi la réconciliation du Patriarcat de Moscou avec l’Église russe hors frontières.

Le courant slavophile de l'Église, plus tourné vers les «valeurs russes» qu’ouvert à l’Occident, est représenté par le métropolite Kliment de Kalouga. Âgé de 59 ans, chancelier du Patriarcat, il a été pendant quinze ans l’adjoint du métropolite Kirill aux relations extérieures, où il s’est occupé des questions sociales.

Sans qu'on pense à eux comme futur patriarche, d’autres personnages influents joueront aussi un rôle important d’ici à la réunion du concile : le métropolite Filaret de Minsk, 73 ans, chef de l’Église orthodoxe russe en Biélorussie et considéré comme un sage, le métropolite Teofan de Stavropol, 61 ans, venu du Caucase, ou encore le métropolite Wladidimir de Kiev, ouvert à l'Église catholique et chef de l’Église autonome d’Ukraine, importante tant en nombre d’évêques que de paroisses.

Enfin, il ne faut pas oublier que, dans le processus relativement démocratique de l’élection du nouveau patriarche, deux constantes interfèrent : laïcs électeurs présents au Synode, et le Kremlin qui aura son mot à dire. (source : Orthodoxie)

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