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du 13 au 16 décembre 2008 (semaine 51)
 

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2008-12-16 - Zimbabwe
"CARITAS" S'INQUIÈTE DE LEUR DISPARITION


Le cardinal Maradiaga, président de Caritas Internationalis, exprime son “inquiétude” pour le sort des défenseurs des droits de l'homme récemment enlevés au Zimbabwe
:" Il faut y rétablir le respect de la loi et des droits de l’homme", dit-il.

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La nouvelle de l’enlèvement de Justine Mukoko est inquiétante. Elle était une personne respectée pour la défense des droits de l’homme et une partenaire précieuse de la Caritas. Mme Mukoko et les autres défenseurs de droits de l’homme qui ont été enlevés doivent être immédiatement libérés", tel est l'appel lancé par le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président de Caritas Internationalis.

Jestina Mukoko, directrice du Zimbabwe Peace Project (ZPP), a été enlevée chez elle le 3 décembre. Son sort est pour le moment méconnu. “Jestina Mukoko- rappelle la note – a été enlevée dans son habitation, devant son fils, dans la matinée du 3 décembre. 15 hommes en civil ont fait irruption dans sa maison à 5h du matin pour un raid avant l’aube”.

" Le lundi 8 décembre – poursuit la note – deux autres collaborateurs ont été enlevés de force dans leurs bureaux. On n’a plus de nouvelles d’aucun d’eux et personne n’a revendiqué la responsabilité de leur disparition”.

“Le ZPP a eu un rôle crucial dans la documentation de la violence politique au Zimbabwe. Il fut sous les feux de la rampe durant la période précédent l’élection présidentielle de juin qui fut âprement critiquée, dans le pays comme à l’étranger”, rappelle Caritas Internationalis.

" Le respect des droits de l’homme s’est considérablement développé cette année. En plus du refus indirect des droits de base comme la nourriture et l’eau potable, la santé et l’éducation, les derniers mois ont été marqués par l’assassinat de chercheurs illégaux de diamants par la police et par l’armée, par l’arrestation de plus de 70 personnes durant les protestations syndicales, par la détention d’activistes de la société civile qui protestaient pacifiquement, et par les attaques systématiques contre les défenseurs des droits de l’homme”, conclut la note. (source : Agence Fides)

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