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du 17 au 19 décembre 2008 (semaine 51)
 

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2008-12-19 - Afrique
CONTRE LES TRAITEMENTS INHUMAINS ET DÉGRADANTS

La mise en oeuvre effective des lignes directrices de Robben Island et des mesures d'interdiction de la torture, en Afrique ont fait l'objet d'un forum régional organisé par la FIACAT et l'APT à Ouagadougou du 15 au 17 décembre.

Par ce séminaire régional qu'elles ont tenu du 15 au 17 décembre, la Fédération internationale de l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (FIACAT) et l'Association pour la prévention de la torture (APT), voulaient mettre en oeuvre effective des lignes directrices de Robben Island et des mesures d'interdiction de la torture, des peines capitales, des traitements cruels, inhumains ou dégradants en Afrique.

Elles voulaient également encourager les responsables politiques et les acteurs de terrain issus de la société civile, travailler de concert pour combattre toutes les formes de torture en Afrique et, dans le même temps, outiller les responsables locaux de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) d'Afrique francophone en vue de la mise en oeuvre efficace des lignes directrices de Robben Island, c'est-à-dire la tolérance zéro.

Les actions de ces organisations de défense des droits de l'homme (FIACAT, ACAT et Association pour la prévention de la torture) basées dans 13 pays en Afrique vont crescendo.

En 2007, ces associations avaient mis l'accent sur la protection des personnes privées de liberté qui consiste à améliorer les conditions matérielles dans les prisons et à réduire la surpopulation carcérale.

En cette année du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme célébrée le 10 décembre dernier, elles souhaitent obtenir des Etats africains, la ratification de la convention internationale contre la torture et sa transposition dans les ordres juridiques nationaux ainsi que l'abolition de la peine capitale en remplacement d'autres peines de prison.

A cet effet, le ministre de la Justice, garde des Sceaux du Burkina Faso, Zakalia Koté a noté : "Le Burkina Faso est dans la pratique, un Etat abolitionniste. Depuis une trentaine d'années, il n'y a pas d'exécution de la peine capitale résultant d'une condamnation des juridictions civiles ou pénales. La torture est réellement dénoncée aux "pays des Hommes intègres".

Pour des informations complémentaires sur le travail du Groupe de travail sur les lignes directrices de Robben Island veuillez vous adresser au Secrétariat de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples : achpr@achpr.org. (source : Allafrica)

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