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FlashPress - Infocatho
du 17 au 19 décembre 2008 (semaine 51)
 

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2008-12-19 -
LEUR AUTONOMIE RESPECTIVE EST UN PROGRÈS

La distinction entre Église et État est un signe de progrès et de liberté, déclare Benoît XVI à l'Ambassade d'Italie près le Saint-Siège. Une visite qui ne fut pas que protocolaire car la proximité romaine soulève parfois quelques problèmes.

Le Pape a tout d'abord
prié dans la chapelle de l'Ambassade puis a prononcé un discours dans lequel il a rappelé les relations de collaboration mutuelle entre l'Église et l'État italien, animées par les mêmes idéaux de justice, de solidarité et de paix. Le 11 février prochain, seront d'ailleurs célébrés le 80ème anniversaire de la signature des accords du Latran et le 25ème anniversaire de l'accord de révision du concordat.

Cette visite a été accomplie dans un lieu particulier de son diocèse: le Palais Borromeo, riche d'histoire, lié à la famille et à la mémoire de saint Charles, siège de l'ambassade d'Italie près le Saint-Siège. Elle l'a été pour plusieurs raisons, qui émergent du discours pontifical et de ceux du sous-secrétaire M. Gianni Letta, représentant le président du Conseil italien, et du ministre des Affaires étrangères, M. Franco Fratini, à la veille du quatre-vingtième anniversaire des Accords du Latran et du vingt-cinquième anniversaire de l'accord de révision du Concordat.

La première raison est la confirmation des rapports excellents entre la République italienne et le Saint-Siège, des relations traditionnellement bonnes scandées au fil du temps par des rencontres importantes et soutenues par des rapports de travail fréquents et efficaces. Ce n'est pas par hasard que le Pape a voulu commencer son discours en mentionnant les trois visites à l'ambassade d'Italie de Pie XII, Paul VI et Jean-Paul II et, immédiatement après, ses rencontres récentes avec le président de la République M. Giorgio Napolitano. Dans un contexte qui n'est pas seulement de courtoisie, comme l'a également montré l'évocation de l'oeuvre commune entre les deux parties et du rôle de la représentation diplomatique sous la direction de M. l'ambassadeur Antonio Zanardi Landi.

L'entente entre l'Italie et le Saint-Siège montre ensuite - et c'est la deuxième raison qui rend cette visite exemplaire - combien est nécessaire et fructueuse la "collaboration entre tous ceux qui partagent les mêmes idéaux de justice, de solidarité et de paix". Une collaboration nécessaire dans un moment où, à côté des conflits et des tensions internationales, se multiplient les difficultés sociales dues à une crise économique mondiale très grave et dont le Saint-Siège a pleinement conscience, comme le démontrent ses nombreuses interventions et surtout le message pour la Journée mondiale de la paix, à la fois réaliste et concret. (source : VIS)

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