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2008-12-29 - France
UNE INFORMATION LIÉE À L'AIR DU TEMPS

Le nouveau secrétaire général-adjoint et porte-parole de la Conférence des évêques de France, et journaliste de formation, Mgr Bernard Podvin veut en particulier plus de présence sur internet pour une communication davantage liée à l'air du temps.

Il s'en est ouvert à la quarantaine de journalistes de l’information religieuse, l'AJIR, venus l’écouter et qui accueillaient un confrère puisqu’il collabore à l'hebdomadaire La Croix du Nord.

Mgr Bernard Podvin a évoqué plusieurs chantiers: faire évoluer la présence de l’Eglise sur internet et les nouveaux supports de communication; aller sur le terrain, dans les diocèses. Ou encore incarner davantage le discours des ecclésiastiques pour qu’il sonne moins langue de buis. Et, plus globalement, aider les évêques à se saisir d’opportunités de communication davantage liées à l’air du temps et au vécu de nos contemporains.

Ancien supérieur du séminaire de Lille, jusqu'ici vice-recteur de l'Université catholique de Lille, Mgr Podvin est diplômé de l'École
supérieur de journalisme de Lille (ESJ) où il assure encore aujourd'hui des cours de culture religieuse aux étudiants. Il a également été président de la Fédération nationale de la presse locale chrétienne (1998-2007). C'est donc un bon connaisseur de la presse et des médias qui vient d’être nommé par les évêques de France.

Mais il est aussi un homme de grande prudence orale. Pesant chaque mot, il a précisé d’emblée que les évêques avaient souhaité expressément qu’un prêtre soit de nouveau aux commandes de la communication.

Ses priorités? aller sur le terrain, y compris dans les petits diocèses, et, conjointement, son souhait de "ne pas être mangé par les bureaux."

Il entend bien être présent auprès des médias mais souhaite aussi donner suite aux appels émanant de réseaux divers, corps constitués, associations, instances représentatives des diverses religions comme le Consistoire israélite, etc. - qui veulent le rencontrer mais qui ne souhaitent pas forcément une médiatisation.

Devant les journalistesil évoque l’inculture religieuse notoire de bien des agents médiatiques. Et d’évoquer les manques cruels, en ce domaine, des élèves des Ecoles supérieures de journalisme.

Il ne cherche pas la centralisation. Mais alors comment gérer la multiplication des prises de parole qui font parfois cacophonie? Et de citer en exemple les points de vue convergents exprimés par l’un et l’autre évêque à propos de la crise financière et économique ou des questions de bioéthique.

Autre chantier: repenser les textes doctrinaux qui fondent la présence de l’Eglise catholique sur internet, y compris dans le domaine échevelé des sites religieux. Il espère réactualiser cette présence en fonction de nouveaux paramètres techniques. (information : CEF)

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