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27.02 - Les neuf nouvelles canonisations.

Le consistoire des cardinaux réunis autour de Jean Paul II le mardi 26 février a confirmé officiellement la future canonisation de neuf bienheureux.

Padre Pio et Josemaria Escriva de Balaguer, le fondateur de l'Opus Dei, seront canonisés respectivement les 16 juin et 6 octobre 2002. Jean Paul II se rendra par ailleurs au Guatemala, les 31 juillet et 1er août 2002 pour la canonisation du bienheureux Pedro de San José de Betancur, après son voyage au Mexique, du 29 au 31 juillet, où il aura canonisé le voyant de Notre-Dame de Guadalupe, Juan Diego.

Les autres bienheureux, d'origines italienne, espagnole et brésilienne, seront canonisés ensemble à Rome le 19 mai prochain lors d'une unique cérémonie.

Pour la canonisation du Padre Pio (1887-1968), le capucin italien qui a reçu les stigmates du Christ,une immense foule est attendue à cette occasion, que l'on estime à 500.000 sans doute. Des écrans géants sont déjà prévus devant plusieurs grandes basiliques de Rome.

Pour Josemaria Escriva de Balaguer (1902-1975), fondateur de l'Opus Dei, des centaines de milliers de membres de "l'Oeuvre" sont également attendus à cette occasion. L'actuel prélat, Mgr Javier Echevarria, a communiqué sa "grande joie" dans un communiqué publié quelques instants après l'annonce de la date de la canonisation de Josemaria Escriva de Balaguer.

On s'attend aussi à une grande foule foule de fidèles à l'occasion de la canonisation est Juan Diego Cuauhtlatoatzin (1474-1548), laïc mexicain ayant bénéficié des apparitions de Notre- Dame de Guadalupe au Mexique. Jean Paul II le canonisera à l'occasion de son voyage au Mexique, le 30 juillet 2002. Cette dernière canonisation comporte un enjeu politique important pour les Mexicains, Juan Diego étant d'origine indienne.

Deux martyrs mexicains seront béatifiés à ses côtés, Juan Bautista et Jacinto de los Angeles, deux pères de familles qui moururent martyrs le 15 septembre 1700.

Une autre canonisation sera faite hors de Rome. Il s'agit du bienheureux Pedro de San José de Betancur (1619-1667), espagnol du tiers ordre franciscain, qui partit évangéliser le Guatemala à 23 ans. Il fut très apprécié par ses nouveaux concitoyens, jusqu'à être considéré, aujourd'hui, comme le premier saint du Guatemala. Jean- Paul II se rendra dans le pays pour la cérémonie de canonisation, le 31 juillet après son voyage à Toronto puis au Mexique.

Les autres futurs saints, trois Italiens, un Espagnol et une Brésilienne, seront canonisés ensemble, lors d'une cérémonie présidée par Jean Paul II sur la place Saint-Pierre le 19 mai prochain. Lorenzo Maurizio Belvisotti, appelé Ignazio da Santhia (1686-1770) est italien d'origine.

Le frère Umile da Bisignagno (1582-1637), religieux de l'ordre des Frères mineurs fut un grand théologien et un grand connaisseurs de la Bible, alors qu'il était analphabète.

Benedetta Cambiagio Frassinello (1791-1858), également italienne, décida d'un commun accord avec son mari, de vivre comme frère et soeur. Neuf ans après le mariage, elle entra au couvent des Ursulines à Brescia, alors que son mari devint frère laïc dans une communauté italienne de prêtres.

Le bienheureux Alfonso De Orozco (1500-1591), d'origine espagnole, fut prédicateur royal de Charles Quint, puis de Philippe II, et il est particulièrement connu pour sa facilité à accueillir aussi bien les hauts personnages de la société que les plus pauvres.

Enfin, Paulina do Coraçao (1791-1858), italienne d'origine, émigra au Brésil à l'âge de dix ans avec sa famille. Très tôt, elle commença à s'occuper de malades et de la catéchèse des enfants. Plus tard elle fonda dans ce but la Congrégation des petites soeurs de l'Immaculée Conception

Pour plus d'informations : Service de presse du Vatican

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