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04.03 - Angola : La situation humanitaire se
dégrade.
Erick de Mul, le coordinateur de l'ONU
pour les affaires humanitaires en Angola, constate que la situation
humanitaire en Angola continue à se détériorer depuis la mort du chef
rebelle Jonas Savimbi.
"Elles sont déjà à la limite de leurs possibilités", relève-t-il. C'est
le même cri d'alarme que lancent les diverses instances des Eglises,
Caritas internationalis entre autres qui ne disposent pas de ressources
suffisantes. "Des millions de personnes vulnérables voient quotidiennement
leurs vies menacées et d'autres seront confrontées aux mêmes risques
si une action n'est pas entreprise immédiatement.
Le communiqué de l'ONU précise qu'après 25 ans de guerre civile, 25%
de la population angolaise est déplacée (soit quatre millions d'Angolais)
et 10% dépend de l'aide internationale pour sa survie. En 2001, plus
de 500.000 personnes supplémentaires ont été déplacés et le phénomène
se poursuit au gré des offensives.
La mort du chef de l'UNITA Jonas Savimbi lors d'un affrontement avec
les forces gouvernementales dans la province de Moxico avait fait renaître
un mince espoir de paix en Angola. Mais, depuis son décès, les attaques
rebelles se sont poursuivies. Vendredi 1 mars, six personnes sont mortes
et treize ont été blessées lors d'une attaque attribuée à l'UNITA, près
de la municipalité de Cambulo, dans la province de Lunda Norte.
Pour plus d'informations : Agence Lusa
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