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12.03 - Séminaristes : une décision
de prudence.
Un homosexuel ne peut être ordonné prêtre
en raison de l'influence négative de l'homosexualité sur la prêtrise.
Cette une décision de prudence, selon les récentes déclarations de Joaquin
Navarro-Valls, porte-parole du Vatican.
En ce domaine, le Vatican rappelle que le non-accès des homosexuels
au sacerdoce ne porte pas atteinte à leurs droits, étant donné que "la
prêtrise n'est pas une question de droit humain, mais de grâce divine".
La Congrégation pour l'Education catholique avait, en janvier déjà,
évoqué l'introduction de tests psychologiques pour les séminaristes,
comprenant entre autre un dépistage des tendances homosexuelles.
Le catéchisme de l'Eglise catholique qualifie "d'intrinsèquement désordonnés"
les actes d'homosexualité (art. 2357) tout en demandant d'éviter "toute
marque de discrimination" à l'égard des personnes homosexuelles (art.
2358).
Le fait que certains abus sexuel commis sur des mineurs le soient par
un adulte du même sexe que la victime, vient en effet envenimer une
confusion trop fréquente entre homosexualité et pédophilie, commente
l'agence catholique américaine CNS.
Selon Mgr Bertone,secrétaire pour la Congrégation pour la doctrine de
la foi, la tentation homosexuelle devient en effet "une force qui définit
l'entier de la conception de la personne".
Pour plus d'informations : Agence
CNS
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