19.03 - France : Une dénonciation calomnieuse.
L'archevêché de Paris a
déclaré "dénuées tout fondement les
accusations lancées contre Mgr Jean-Michel Di Falco, évêque
auxiliaire de Paris, accusé de pédophilie.
D'ailleurs l'évêque auxiliaire de Paris a entamé une procédure pour
"dénonciation calomnieuse", a annoncé son avocat. L'archevêché de Paris
a défendu "l'intégrité" de Mgr Di Falco, qui fait l'objet d'une plainte
pour "viol et abus sexuels".
Selon l'hebdomadaire "L'Express" et la revue "Golias", relayés
sur le site Internet de "L'Express", la plainte contre Mgr Di Falco
aurait été déposée par un homme aujourd'hui âgé de 41 ans. Elle concernerait
des faits remontant aux années 1972-1975, alors que le plaignant était
élève au collège Saint-Thomas-d'Aquin, à Paris. Mgr Di Falco a réfuté
ces accusations. Il a déposé plainte après la publication de cette information
.
Dans un communiqué, l'archevêché de Paris réfute cette dénonciation.
En voici le texte intégral :
" Mgr Jean-Michel di Falco vient d'informer le cardinal Jean-Marie Lustiger
qu'il avait déposé plainte pour dénonciation calomnieuse. Mgr Jean-Michel
di Falco entend ainsi se défendre de l'accusation d'un plaignant à propos
de faits qui, selon ce dernier, seraient survenus en 1972. Le plaignant
mettait en cause Mgr di Falco dans une lettre parvenue à l'archevêché
en mars 2001. Mgr di Falco en a été informé et a affirmé que les accusations
portées contre lui étaient dénuées de toute vérité.
Parallèlement et selon la règle en ce domaine, le cardinal Lustiger,
en l'absence d'éléments matériels, a demandé à un religieux de recevoir
en son nom l'auteur de la lettre afin de s'assurer de la teneur exacte
de ses propos. Les entretiens qui se sont succédé d'avril à juin 2001
et l'analyse de la crédibilité de cette accusation n'ont conduit à mettre
en cause ni l'intégrité ni la conduite de Mgr di Falco.
Dès la fin de l'année 2000, Mgr di Falco était proposé pour plusieurs
fonctions importantes hors de Paris. En raison de son expérience en
matière de média, il a laissé une part importante de ses responsabilités
parisiennes pour se consacrer en priorité à la création et au développement
des radios catholiques francophones. Contrairement à ce qui est dit
et écrit, cette évolution de mission est donc sans lien avec la lettre
de mars 2001. "
Pour plus d'informations : Diocèse
de Paris
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