16.04 - Terre Sainte : Caritas et les secours
humanitaires.
Le luni 15 avril, un convoi humanitaire
de la " Caritas " s'est rendu à Bethléem. Le convoi a reçu la permission
de dépasser le poste de contrôle, et a apporté un peu de soulagement
à de nombreuses familles épuisées et désespérées.
Pour permettre la distribution des aides, le couvre-feu a été levé de
11 heures à 13 heures, heure locale. Les agents humanitaires n'ont toutefois
pas eu le droit d'aller à la Basilique de la Nativité toujours entourée
par l'armée.
" Partout il y a des destructions, a déclaré, à
l'agence vaticane Fides, Mme Claudette Habesch, secrétaire générale
de la " Caritas Jérusalem " qui a organisé ce convoi. Actuellement,
notre aide consiste à apporter aux gens de la nourriture et de l'eau,
vraiment, le nécessaire pour survivre, et à fournir aux hôpitaux des
médicaments et du matériel sanitaire. Nous cherchons à redonner espoir
aux gens. Nous sommes proches de ceux qui souffrent, sans discriminations."
,Caritas rejoint en cela les ONG qui comme la Croix-Rouge à Jéline
se sont rendues sur les lieux où a sévi la brutalité
de l'armée israélienne face à des combattants peu
armés. "Nous sommes très préoccupés par l'assaut puissant
des villes et des camps de réfugiés palestiniens. Dans de telles circonstances,
il est toujours plus difficile pour des organisations comme nous de
fournir des médicaments, des vêtements, de la nourriture, et d'autres
produits de première nécessité à tous ceux qui en ont besoin, et notamment,
les femmes, les enfants et les personnes âgées ".
... " On interdit aux ambulances de sauver des vies humaines ; dans
les cliniques et dans les hôpitaux palestiniens, on manque de médicaments.
De nombreux enfants ne peuvent pas aller à l'école. Aux postes de contrôles,
les soldats tirent sur les civils, y compris les femmes et les enfants.
La pluie de missiles lancés par les hélicoptères déchaîne une terreur
générale. L'armée israélienne empêche aux défenseurs des droits de l'homme,
israéliens et palestiniens, de remplir leur tâche. Les journalistes
n'ont plus accès aux zones des combats ".
La " Caritas Internationalis " condamne sans réserves les attaques contre
les civils israéliens, qui font du tort à la juste cause du peuple palestinien
". Mais, dans le même temps, elle déclare : " Les territoires ont été
isolées, les cultures ont été dévastées. Le nombre des familles qui
vivent en dessous du seuil de la pauvreté ne cesse d'augmenter ". Pour
cette raison, l'organisation demande la fin immédiate de l'opération
militaire et l'envoi d'observateurs internationaux dans les territoires
occupés : " Leur présence aurait un pouvoir de dissuasion contre la
violence et contre la violation des droits de l'homme ".
Pour plus d'informations : Agence Fides
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