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11.06.02 - Moscou se ferme au dialogue.

Le dialogue avec les orthodoxes reste encore difficile notamment en raison du refus du patriarcat de Moscou, Alexis II, de discuter avec Rome.

La signature conjointe de la déclaration de Venise, le 10 juin 2002, entre Jean Paul II et Bartholomé Ier, est une nouvelle étape dans le dialogue oecuménique avec les orthodoxes, estime le cardinal Walter Kasper dans un entretien qu'il a donné au quotidien italien "Avvenire".

Pour le président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, cette expérience montre qu'il y a plus de points positifs que de points négatifs dans ce domaine. "Nous sommes désormais dans une nouvelle phase", déclare le cardinal Kasper interrogé sur les résultats de la croisière de 5 jours, sur la Méditerranée, croisière qui a réuni des représentants des principales religions et au terme de laquelle le patriarche Bartholomé Ier et Jean Paul II ont signé, en direct depuis Rome et Venise, une déclaration commune.

"On a tant écrit sur les difficultés du dialogue oecuménique ! Pour une fois, au contraire, la nouvelle est positive: deux Eglises 'soeurs' veulent cheminer ensemble vers la pleine unité". A ses yeux, si les avancées avec l'Eglise orthodoxe est réel, il est rendu difficile notamment en raison du refus du patriarcat de Moscou, Alexis II, de discuter avec Rome. "Nous continuons à ne pas comprendre cette attitude", regrette-t-il.

... "C'est une honte que deux chefs religieux ne puissent pas se rencontrer, pour donner le témoignage d'une volonté de réconciliation". "Je reste cependant confiant", conclut le président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, citant les "avancées" de ces dernières années, notamment avec les orthodoxes de Grèce, de Roumanie et de Serbie.

Pour plus d'informations : Service de presse du Vatican

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