22.06.02 - Equateur : Accueillir les
filles de la rue.
A Quito, la capitale de l'Equateur,
et à Amaguaña, une localité située à 30 km de Quito, les religieuses
salésiennes dirigent un projet important appelé " Niñas della calle
" (les filles de la rue).
Cette initiative se fait sans grande publicité et avec toute
la discrétion requise pour un cheminement éducatif qui est là
non pour se faire valoir auprès des médias, mais pour
"récupérer" les filles abandonnées par leurs parents, ou provenant
de familles en proie à de graves problèmes.
La police, la Croix-Rouge ou les volontaires emmènent les filles recueillies
dans la rue chez les religieuses, qui tentent tout d'abord de les réinsérer
dans leur propre famille. Celles qui ont des problèmes graves ou qui
ont besoin d'un soutien individuel, et acceptent de suivre le programme,
sont accueillies dans une Maison où elles suivent des programmes éducatifs
personnalisés : chaque année, il y en a une cinquantaine, de 4 à 12
ans.
L'étape suivante se fait à Amaguaña où 5 religieuses, aidées d'une psychologue
et de deux volontaires, s'occupent de 35 filles de 4 à 19 ans : elles
veillent à leur développement personnel et social, en accordant une
attention particulière aux activités individuelles et aux capacités
personnelles.
Dans la phase qui relaie l'étape précédente, on
s'attache à la formation professionnelle et à l'insertion dans le monde
du travail. L'objectif est d'ouvrir de petites activités et des commerces
qu'elles pourraient diriger elles-mêmes, toujours avec l'aide et sous
le contrôle des Religieuses.
La dernière étape prévoit la rentrée dans un milieu familal et social
: à Amaguaña, la première maison-famille est en construction ; elle
accueillera des groupes de filles de différents âges, qui seront encadrées
par des " parents adoptifs ".
Pour plus d'informations : Agence Fides
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