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27.06.02 - France : Le foetus est-il une personne ?

La chambre criminelle de la Cour de cassation refuse de condamner des erreurs médicales qui ont conduit à la mort d'un enfant en bonne santé, quelques instants avant sa naissance.

Elle s'est ainsi s'est prononcée le mardi 25 juin sur le cas du Dr Patrick Boccara, condamné le 19 janvier 2000 par la Cour d'appel de Versailles pour ses erreurs médicale qui on conduit à la mort un enfant avant sa naissance, en novembre 1991 dans une clinique de la région parisienne.

Juridiquement, "les faits ne sont susceptibles d'aucune qualification pénale", a insisté la Cour de cassation en précisant que le dossier était définitivement clos. "Le principe de la légalité des délits et des peines, qui impose une interprétation stricte de la loi pénale, s'oppose à ce que l'incrimination d'homicide involontaire s'applique au cas de l'enfant qui n'est pas né vivant."

Reste que "cette décision ne remet pas en cause le respect dû à l'embryon dès la conception" et que le problème réel se situe au niveau éthique. Les Eglises se sont nettement pronocées à ce sujet, en particulier dans le Catéchisme de l'Eglise catholique."

Pour plus d'informations : Conférence des évêques de France

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