29.06.02 - Les croyances religieuses,
morales et éthiques.
Les actes du séminaire européen
de recherche portant sur la vie religieuse des Européens viennent
d'être publiés, ce qui permet de mieux cerner ce qu'il
en est des relations religieuses au sein de l'Europe des Quinze.
Ce séminaire eut lieu en mai 2001 au moment même de la
polémique que soulevait l'absence des références
aux racines religieuses et chrétiennes de l'Europe dans la "Charte
européenne des droits fondamentaux." Les constats de ce
séminaire révèlent une évolution positive
malgré certains reculs des institutions, quand leurs formes restent
traditionnelles.
Nous n'assistons pas à la fin du religieux en Europe, mais à
un nouvel oecuménisme en même temps qu'à l'établissement
de liens nouveaux des instances religieuses avec les instances politiques
de l'Union européenne. Les religions continuent d'imprégner
les cultures et l'Union européenne en tient compte.
L'on note aussi une "religiosité pèlerine et mobile"
qui se remarque tout autant à la fréquentation des jeunes
à Taizé qu'à la multiplicité des "marches"
vers Compostelle ou d'autres hauts-lieux spirituels. La nouvelle génération
ne s'enracine que peu dans sa paroisse, mais recherche potôt les
communautés qui correspondent à ses attentes.
Les chercheurs de ce séminaire s'appellent Danièle Hervieu-Léger,
Bérengère Massignon, Fabien Gaulué, Jérome
Vignon, c'est-à-dire autant de sociologues très au fait
de cette évolution en un domaine de la foi tout en nuance et
en discrétion.
Pour plus d'informations : Texte du rapport dans La
Croix
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