08.07.02 - Une
plainte sans fondement.
L'archévêché de
Paris garde le silence au moment où une nouvelle plainte répète
les accusations déjà portées contre Mgr di Falco,
plainte qui avait été classée sans suite.
L'homme qui a accuse Mgr di Falco de l'avoir violé lorsqu'il était enfant
a déposé une nouvelle plainte pour les même faits contre l'ecclésiastique,
cette fois avec constitution de partie civile. La première plainte,
déposée le 14 novembre 2001 par la même personne contre l'évêque auxiliaire
de Paris, avait fait l'objet d'une enquête préliminaire mais avait été
classée sans suite en raison de l'ancienneté des faits présumés, entre
1972 et 1975.
En déposant à nouveau cette plainte, Me Moquet a indiqué
qu'il entendait faire évoluer la jurisprudence concernant la prescription
des faits de viol ou d'abus sexuel sur mineurs. Actuellement, ils sont
prescrits dix ans après que la victime a atteint sa majorité. L'avocat
souhaite que soit prise en compte la date de révélation des faits, comme
en matière d'abus de biens sociaux.
"Comme la première, cette plainte ne repose sur rien, a déclaré
l'avocat de Mgr di Falco, Me Paul Lombard. Il s'agit d'une nouvelle
étape dans la diffamation contre mon client que je trouve particulièrement
répugnante".
Lors de la révélation de la première plainte, Mgr di Falco avait indiqué
avoir lui-même déposé plainte pour dénonciation calomnieuse. Cependant
cette plainte n'a pas été suivie du dépôt d'une consignation, démarche
indispensable pour qu'elle soit recevable. L'accusateur de Mgr di Falco,
dont l'avocat n'a pas divulgué l'identité, situe les faits à l'époque
où il était élève d'un collège privé voisin de l'école parisienne Saint-Thomas
d'Aquin dont l'ecclésiastique était directeur.
A la suite de la première plainte, l'archevêché de Paris, qui avait
fait recevoir son auteur à plusieurs reprises par un religieux, avait
déclaré ne mettre en cause "ni l'intégrité ni la conduite de Mgr di
Falco".
Pour plus d'informations : Diocèse
de Paris
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