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20.07.02 - Tout n'est pas résolu, loin de là.

L'adoption des statuts du Chemin néo-catéchuménal laisse irrésolus plusieurs problèmes et crée même quelque difficultés puisque le "Chemin"a obtenu l'autorisation de n'être soumis à aucune des formes institutionnelles jusqu'ici reconnues par l'Église.

Don Giancarlo Rocca, religieux paulinien, fait ce commentaire sur la configuraion canonique et juridique qui est restée sans solution. "S'il s'agit d'un itinéraire de formation catholique, se demande-t-il, pourquoi le Chemin a été placé sous le Conseil Pontifical des laïcs? Le Chemin n'est ni mouvement ni une association ni un institut. Il est vrai qu'il doit bien dépendre d'un quelconque Dicastère Pontifical, mais s'il ne s'agit que d'un itinéraire, son adoption ne relevait-elle pas des Conférences épiscopales? Ou de la Congrégation du Clergé? Le point clé ne consistait pas, semble-t-il, à trouver un dicastère compétent, mais de parvenir le plus vite possible à une approbation pontificale."

De cette façon, la reconnaissance pontificale a permis de surmonter d'un seul coup les épreuves et les difficultés auxquelles le Chemin aurait sûrement été confronté dans chaque nation s'il était passé au crible de chaque Conférence épiscopale nationale". La conséquence, selon don Rocca, est très claire. "En vertu de cette approbation, aucun évêque n'osera ni ne pourra jamais plus s'exprimer aujourd'hui contre le Chemin néo-catéchuménal.

D'autre part, la vision ecclésiale apportée par le Chemin néo-catéchuménal change profondément le modèle paroissial existant. Pour lui, à la base, il y a un modèle de paroisse qui peut accueillir une infinité de communautés, dont chacune suit son propre parcours de formation, d'une durée indéfinie, "et participe à sa propre liturgie eucharistique le samedi soir". Liturgies "qui convergent rarement dans une concélébration commune entre les différentes communautés (Pâques, Pentecôte et quelques autres occasions), et se trouvent rarement ensemble avec toute la communauté paroissiale.

Dans cette optique, "la paroisse apparaît comme un ensemble de nombreuses petites communautés." On sait que "cette nouvelle vision de la paroisse est acceptée par de nombreux évêques, comme moyen de rompre l'anonymat des paroisses, et on sait, d'autre part, que ce modèle, qui permet une grande participation personnelle, est au fond adopté par les innombrables groupes de jeunes et par les nouvelles communautés."

..." Mais alors, que devient une paroisse si elle adopte cette structure? Et le diocèse? Il serait sans aucun doute intéressant de pouvoir examiner, pendant une période d'au moins 15-20 ans, les effets de cette atomisation de la structure paroissiale, avec les avantages et les inconvénients qu'elle implique"

Pour plus d'informations : Agence VID

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