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20.07.02 - Bethléem : Ne les oublions pas.

Depuis deux mois, la maison des religieuses de l'Institut des Filles de Sainte-Marie est encerclée par l'armée israélienne, leur interdisant toute liberté de contact avec l'extérieur.

Elles résident à cinq minutes de la basilique de la Nativité, mais nul ne parle de leur situation difficile, à la différence de ce qui se passe pour les installations des communautés franciscaines. Elles n'intéressent pas la communauté internationale et le silence des medias les entoure tout autant que les chars de l'armée israélienne.

Le journal italien "Avvenire" révèle que les cinq religieuses qui habitent cette maison, sont "soupçonnées d'offrir l'hospitalité à des Palestiniens."... Chaque jour, à cinq heures de matin, les militaires se mettent à hurler pour rappeler qu'il est interdit de sortir, qu'il est interdit de circuler. Régulièrement nous sommes bouleversées par des tirs de canon ou dé mitrailleuses."

..." L'accès à la télévision nous a été restreint à un seul canal." Une fois par semaine et durant trois heures, les religieuses peuvent sortir pour acheter ce qui est nécessaire aux enfants et aux personnes âgées qu'elles hébergent. Mais l'une de leurs plus grandes préoccupations est l'impossibilité depuis deux mois, dans laquelle se trouvent les vieillards de ne voir leurs proches et d'y trouver quelque chaleur cordiale.

Il leur est également difficile d'obtenir les médicaments nécessaires, malgré les demandes d'aide qu'elles ont adressées à la Croix-Rouge ou à "Caritas". "Mais ce qui est le plus insupportable, conclut l'une des soeurs, c'est le silence autour de notre situation."

Pour plus d'informations : Agence ACI

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