22.07.02 - Angola : Se mobiliser contre la
famine.
500.000 personnes, rassemblées en 34
centres d'accueil installés par le Gouvernement après les accords de
paix, vivent dans une situation tragique d'urgence humanitaire, la famine
créant une situation presque désespérée.
Toute cette population est touchée aussi bien les militaires
qui faisaient partie du mouvement rebelle ainsi que leurs familles.
Des jeunes, des adultes, mais aussi des enfants, des femmes et des personnes
âgées, dans l'attente de la vérification de leurs pièces d'identité,
sont contraints de vivre avec très peu de nourriture et sans assistance
médicale.
A la sous-alimentation s'ajoutent les fièvres, la malaria, la dysenterie,
les troubles respiratoires, souvent mortels pour les plus faibles. La
"Caritas" italienne a accueilli l'appel de Mgr Eugenio Dal
Corso, évêque de Saurimo, dans la partie nord-est du Pays : "
Il y a les prémisses pour une paix durable et pour une évolution politique
positive. Mais une bonne partie de la population continue à vivre dans
des conditions de retard extrême, et l'urgence dans les camps d'accueil
risque de durer pendant des mois. Nous demandons un geste d'humanité
: l'envoi d'aides pour éviter des souffrances inutiles à tous ces gens,
à présent que la guerre semble être finie ".
La Caritas italienne, ces dernières années, a fait plusieurs interventions
sanitaires en Angola, y compris grâce à un programme financé par l'Union
Européenne (dispensaires, unité pédiatrique, campagnes de vaccinations,
cours de perfectionnement pour les agents sanitaires).
En collaboration avec le " Jesuit Refugee Service ", et la "Caritas"
d'Angola, un projet d'éducation à la paix a été lancé pour les enseignants
qui travaillent dans les camps de réfugiés. Trois autres projets d'aide
sanitaire d'urgence ont été lancés ces derniers jours pour faire face
aux besoins les plus urgents.
Pour plus d'informations : Agence Fides
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