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26.08.02 - Inde : Les médicaments de la conversion.

Des missionnaires chrétiens sont accusés d'avoir converti des sikhs du Punjab (Etat du nord de l'Inde) et du Jharkhand (est de l'Inde), après leur avoir fait donné des médicaments pour soigner des maladies.

Ces conversions forcées présumées de sikhs au christianisme sont au coeur d'un vif débat entre le vice-président de la Commission Nationale sur les Minorités (NCM), Tarlochan Singh, et l'archevêque de New Delhi, Mgr Vincent Concessao. Tarlochan Singh accuse ces missionnaires d'avoir converti récemment des sikhs résidant dans plusieurs villages du Punjab et du Jharkhand , après leur avoir fait donné des médicaments pour soigner des maladies.

Selon le vice-président de la NCM, après les traitements, les missionnaires auraient dit aux sikhs que la guérison n'était pas due aux médicaments, mais à Jésus Christ. Après avoir reçu des coups de fil et des lettres à ce sujet de la part de diverses associations sikhs, le 21 août, Tarlochan Singh a envoyé une lettre à Mgr Concessao et au président du Conseil National des Eglises en Inde (NCCI), Geevargheese Marcoorilos.

Rappelant que la cohabitation entre les deux communautés religieuses en question avait toujours été pacifique, le numéro deux de la NCM a tout de même invité les chefs chrétiens à bloquer d'éventuelles tentatives de conversion des sikhs. L'archevêque de New Delhi a immédiatement répliqué qu'aucune conversion forcée n'avait eu lieu dans les deux Etats cités.

Il a affirmé que celui qui tentait de convertir quelqu'un de force avait une mauvaise connaissance de ce qu'est la conversion, qui est un libre choix de tout individu. Il a ajouté d'autre part que l'acte de conversion ne pouvait être considéré "hors la loi" car la Constitution indienne garantit la liberté de religion à tous les citoyens.

Pour plus d'informations : Agence Misna

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