02.09.02 - Un médecin français
conseille le pape.
Un jour de juin, lors d'une audience
privée, le professeur Montagnier a remis au pape quelques médicaments
à base de cultures naturelles venues d'Asie.
Ce serait grâce à eux que le pape se porte mieux depuis quelques temps,
notamment dans le domaine de ses capacités d'élocution, qui a frappé
tous les journalistes lors de ses déplacements, cet été, au Canada et
en Pologne.
Le célèbre découvreur du virus du sida at-il convaincu Jean Paul II
de prendre quotidiennement ses médicaments , à base d'extraits
- fermentés durant plusieurs mois - de papayes sélectionnées en Asie
aux vertus immunostimulantes et anti-oxydantes, particulièrement
intéressantes, semble-t-il, pour lutter contre les maladies neurodégénératives
comme celles de Parkinson ou d'Alzheimer.
Luc Montagnier a également recommandé à Jean Paul II, âgé de 82 ans,
de prendre quotidiennement une autre substance, produite par une société
new- yorkaise, aux propriétés similaires.qui détient la seule explication
rationnelle de ce qui pourrait sembler un miracle moderne.
L'information est parue dans la presse française, "Le Monde"
et "Paris-Match" à la suite de quelques indiscrétions
dans la presse italienne. "Nous avions, avec Robert Gallo - l'autre
découvreur du sida, américain -, sollicité une audience privée programmée
pour la mi-juin afin d'évoquer avec Jean Paul II le fléau que constitue
le sida dans le tiers-monde, et tout particulièrement en Afrique", explique
le professeur Montagnier.
Sachant que Jean Paul II souffrait d'une forme évoluée de la maladie
de Parkinson, le professeur Montagnier en a profité pour proposer au
pape un traitement. "Normalement, l'organisme humain est capable de
synthétiser un nombre suffisant de molécules anti- oxydantes, mais,
avec le temps, sa situation se dégrade, son système immunitaire aussi,
un cercle vicieux s'installe, et une maladie survient."
Le professeur Montagnier est heureux de la notoriété qui
lui est faite d'autant que le co-découvreur du virus du sida,
avait dû renoncer l'an dernier à son rêve américain
puisque, faute de budgets, le centre de biologie moléculaire
et cellulaire qu'il devait diriger à New York n'a pu voir le
jour.
De son côté, le Vatican n'a ni confirmé ni infirmé
que le pape suivait ce traitement, soulignant simplement que Jean Paul
II "se fiait à ses médecins personnels pour le choix
des traitements les plus opportuns."
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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