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04.10.02 - Côte d'Ivoire : Solidaires de tout un peuple.

La tentative du Coup d'Etat préoccupe les religieux et les missionnaires qui vivant dans ce pays, se sentent solidaires de toute la population du nord comme du sud.

"Il y a déjà quelque temps que nous sommes en train de vivre une situation difficile et délicate à cause des événements de la dernière semaine. Le couvre-feu est imposé chaque soir de 20 heures à 6 heures du matin, sauf à Bouaké et Korhogo, où il est prolongé jusqu'à 8 heures du matin".

Ce témoignage des religieux salésiens est arrivé ces jours-ci à la Maison générale de la Congrégation à Rome. Dans cette situation difficile, "les trois communautés salésiennes veulent être solidaires des gens, surtout des immigrés. Nous prions tous pour le retour de la paix, de la concorde et de la solidarité dans ce pays encore une fois éprouvé".

"Après plusieurs coups d'état, il semble que cette fois-ci la cause est plus sérieuse. Cette situation a été déterminée au départ par un groupe de 'mercenaires' étrangers et de militaires âgés (de 55 ans), engagés par l'ancien régime, qui réclament de meilleures conditions salariales et de vie familiale d'ici le 31 décembre 2002, date à laquelle il entreront dans une situation de 'retrait' forcé". Maintenant, il semble que "les intérêts personnels et politiques de certains groupes de l'opposition se soient mélangés pour déstabiliser le gouvernement.

La version officielle accuse certains pays étrangers, sans donner cependant aucune confirmation ni de preuves concrètes. Les radios étrangères sont réduites au silence et les frontières terrestres bloquées". A Bouaké et Korhogo, les "mutinés" dominent la ville et les alentours. "Les gens voudraient le dialogue et la confrontation, mais pour le moment le gouvernement adopte un langage et des méthodes durs". On a peur et on craint un éventuel "bain de sang".

"A Abidjan, la vie a repris lentement, l'aéroport est ouvert et l'administration procède au ralenti. La vie communautaire est normale, même à Duekoué. A Korhogo il y a un couvre-feu prolongé, et la situation est plutôt tendue. Les gens restent tranquillement chez eux, et ils se déplacent avec discrétion dans la zone de leur quartier". (source : vid)

Pour plus d'informations : Agence VID

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