19.10.02 - Redéfinir l'identité
des paroisses.
Le Saint-Siège a publié vendredi une
instruction sur les curés de paroisse, un document qui concerne essentiellement
les prêtres diocésains ayant en charge (en latin : cura)
une paroisse, envisagée surtout comme une communauté locale.
Ce document, approuvé par Jean Paul II, ne concerne pas les divers ministères
sacerdotaux dans les aumônerie, etlles qu'aumôneries de
prison, d'hôpitaux, de l'aviation civile, des armées, etc..Il
concerne d'une manière indirecte les prêtres religieux
quand ils ont reçu d'un évêque, la charge d'une
paroisse dans un diocèse.
Ce document insiste donc en particulier sur la mission "irremplaçable"
du prêtre responsable d'une communauté paroissiale et redéfinit son
identité propre, mais il aborde inévitablement le rôle des laïcs engagés
dans une communauté paroissiale.
Dès le début, la Congrégation pour le clergé rappelle quelques données
essentielles de la mission du curé de paroisse face difficultés qu'ils
rencontrent dans le contexte social actuel. Un climat marqué par un
"pesant sécularisme et une mentalité de consommation qui étouffe le
sens chrétien dans la conscience de nombreux fidèles".
Les évêques sont invités "à veiller attentivement" à la situation
de leurs prêtres. Le premier point souligné par l'instruction concerne
l'importance, pour le prêtre, "d'une appartenance totale au Christ,
renforcée et rendue manifeste de façon tellement appropriée par le don
admirable du célibat". Un aspect "théologiquement inséparable" de la
mission du prêtre.
Faisant particulièrement allusion à la "désillusion" de ceux qui se
seraient "lancés dans le ministère avec un enthousiasme plein d'idéal",
le document précise que "sans une solide spiritualité sacerdotale, le
dynamisme ministériel se traduit effectivement dans un activisme vide".
En conclusion, le préfet de la Congrégation pour le clergé revient sur
le thème de la participation des laïcs dans une paroisse, soulignant
qu'"il est erroné de négliger le sacerdoce ordonné pour mettre l'accent
sur le laïcat car, en agissant de la sorte, on finit par pénaliser le
laïcat lui-même et par rendre stérile toute la mission de l'Eglise".
"Il ne faut pas s'étonner que dans certains contextes, du moins sur
le plan psychologique, les vocations sacerdotales peinent à germer et
à parvenir à maturation"... "Sans prêtres vraiment saints, il serait
bien difficile d'avoir un bon laïcat et tout serait comme éteint", explique-t-il,
précisant que l'identité du prêtre est également importante pour susciter
des vocations. " (source : zenit)
Pour plus d'informations et pour le texte intégral : Service
d'information du Vatican
Retour
|