14.11.02 - Colombie : Une réprobation
unanime.
L'enlèvement, lundi matin, de Mgr Jorge
Enrique Jimenez Carvajal, président du Conseil épiscopal latino-américain
(CELAM), en compagnie d'un prêtre, a provoqué une vague de protestations.
Dans un communiqué publié quelques heures après l'enlèvement des deux
ecclésiastiques, le cardinal Pedro Rubiano Saenz, président de la Conférence
épiscopale colombienne, "condamne avec fermeté tout enlèvement qui constitue
en lui-même un attentat contre la vie, la dignité et la liberté de la
personne humaine". Repris par l'agence Fides, ce texte menace même
les auteurs de l'enlèvement d'excommunication, soulignant qu'il s'agit
d'une "offense" à l'Eglise en général.
Dès le mardi 12 novembre, les Nations Unies ont qualifié l'acte
"d'inacceptable". Mercredi, Mgr Amédée Grab, président du CCEE (Conseil
des Conférences épiscopales européennes) a exprimé la douleur et l'inquiétude
de ses confrères évêques. Il a adressé son message à la Conférence de
évêques de Colombie, au secrétariat général du CELAM et à la nonciature
à Bogota en affirmant que la nouvelle avait provoqué une "grande vague
de souffrance et de préoccupation".
La Maison Blanche a qualifié l'enlèvement d'"action lâche", qui prouve
encore une fois que les groupes rebelles de Colombie ne respectent pas
les "droits humains élémentaires".
Dans une déclaration faite le mardi 12 novembre, le cardinal Giovanni
Battista Re, président de la Commission pontificale pour l'Amérique
latine, a pour sa part qualifié l'enlèvement de Mgr Jimenez Carvajal
de fait "très grave" et de "geste inhumain". Il a par ailleurs lancé
un appel aux responsables "d'un acte si exécrable" pour qu'ils libèrent
"immédiatement" l'évêque et le prêtre colombiens. (source : aci/fides/vis)
Pour plus d'informations : Agence Fides
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