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11.12.02 - Côte d'Ivoire : Pillages et confusion.

Les nouvelles qui proviennent de Côte-d'Ivoire, en proie à une guerre civile, sont toujours dramatiques, et révèlent des aspects significatifs comme les pillages qui n'ont pas épargné les bureaux diocésains de la ville de Man.

" Le gouvernement a commencé précisément aujourd'hui le recrutement de 3.000 jeunes pour les envoyer sur le front ouest," déclare une source locale contactée par l'agence Fides. Dans cette région sont à l'œuvre le Mouvement pour la Justice et la Paix (MPJP) et le Mouvement Populaire Ivoirien du Grand Ouest (MPIGO). Ces deux Mouvements déclarent qu'ils se rattachent à la figure du général Robert Gueï, tué durant la tentative de coup d'Etat le 19 septembre dernier, qui a marqué le début de la crise actuelle.

Ce recrutement est un signal que l'on va vers une nouvelle intensification du conflit. Sur le front diplomatique, les négociations sont toujours au point mort : elles se font entre le gouvernement et le Mouvement Patriotique de la Côte-d'Ivoire (MPCI), qui occupe de vastes régions dans le nord du Pays. Le MPCI a envoyé également des renforts de troupes aux groupes qui sont à l'œuvre dans la partie ouest.

On craint à présent une soudure entre les deux fronts. Quand cela se fera, la guerre touchera toute la Côte-d'Ivoire, avec des conséquences très graves pour toute la région ".

Dans cette situation de confusion, de peur, de mort et de destruction, la population se serre toujours plus autour de l'Eglise qui poursuit sa tâche, grâce surtout aux missionnaires qui sont restés sur place. Si, au nord, les rebelles du MPCI ne se sont pas livrés jusqu'à présent à des pillages sans discrimination, respectant la population civile et les oeuvres de l'Eglise, les groupes rebelles de l'ouest ont commis des violences contre la population civile et les locaux de l'Eglise. (source : fides)

Pour plus d'informations : Agence Fides

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