22.01.03 - Brésil : Attentif à
la théologie de la libération.
Le président Luis Ignacio "Lula" da Silva ne manque aucune occasion
pour manifester son attachement à la théologie de la libération
et à ceux qui en concrétisent l'idéal au Brésil.
C'est ainsi qu'il a nommé Frei Betto, l'un des théologiens de la libération,
conseiller spécial de la présidence. Un moine bénédictin, dom Marcelo
Barros, a connu une expérience différente mais tout aussi
significative lors de la cérémonie officielle où
il était invité.
Il avait déjà été étonné d'être
invité à la cérémonie d'intronisation du 1er janvier et plus
encore d'avoir eu l'honneur d'être au premier rang. Mais s'approchant
de lui, avant même de saluer les ministres et les gouverneurs,
"Lula" lui donna une accolade. Et le religieux de révéler
: "en me disant à l'oreille: je compte sur la théologie de la libération.
Je n'ai pu que répondre: vous pouvez compter sur nous tous."
..." Je suis sorti - conclut-il - en pensant avoir compris pourquoi
j'avais été invité : le président ouvrier a voulu rompre le protocole
et inviter une personne pauvre et commune comme moi, afin d'exprimer
son estime pour la théologie de la libération".
Dom Marcelo Barros est membre de la commission latino-américaine des
théologiens du Tiers-Monde et il est l'auteur de nombreux livres et
articles. A partir de janvier, il a commencé à collaborer avec "Nigrizia",
revue mensuelle missionnaire des Comboniens italiens. Dans sa première
contribution il parle de l'écologie comme équilibre de la vie et de
la terre. Il parle du besoin d'instaurer "une relation de tendresse
et d'attention avec la terre, notre mère", et chacun peut le faire en
partant de sa propre culture.
"Il n'y aura pas d'avenir digne pour l'humanité, fait remarquer le dominicain
Frei Betto, tant que ce que prêche le prêtre dans la célébration de
l'eucharistie ne se réalise pas : 'fruit de la terre et du travail de
l'homme".
"Probablement, l'effet Lula pourra montrer qu'à travers l'accumulation
progressive des mouvements sociaux il est possible de conquérir des
morceaux de pouvoir. Et introduire ainsi de nouveaux cadres dans la
sphère du gouvernement. Si cela pourra signifier le dépassement progressif
des politiques néolibérales et l'amélioration de la qualité de la vie
pour la majorité de la population, alors j'applaudirai, en le considérant
comme un grand bond en avant". (source : vid)
Pour plus d'informations : Agence
VID
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