22.01.03 - Pays-Bas : Religion et guerre
scolaire.
Depuis les attentats du 11 septembre, les écoles islamiques
sont l'objet d'une polémique qui a fini par toucher les autres
écoles confessionnelles et une nouvelle "guerre de l'école"déchire
la classe politique après quatre-vingt-cinq de paix scolaire.
La polémique prend sa source dans la méfiance de plus
en plus grande des néerlandais enevsr l'Islam qui est considérér
comme facteur de sous-développement et d'incivisme. Dans la Constitution
de 1917, toutes les congrégations religieuses et tous les courants
de pensée pouvaient ouvrir des écoles financées
par l'Etat à condition qu'elles puissent disposer d'un personnel
qualifié et d'un nombre suffisant d'élèves.
Elles doivent alors proposer un enseignement répondant aux exigences-clés
définies par le miistère de l'éducation. Elles
peuvent consacrer trois heures maximum à l'enseignement de la
religion, sans être, en ce domaine, contrôlées par
les inspecteurs de l'éducation.
Et c'est là une question qui apparaît avec les écoles
islamiques qui sont accusées de constituer un obstacle à
l'intégration des émigrés musulmans dans la société
néerlandaise, en les isolant de la civilisation occidentale.
Trois d'entre elles font d'ailleurs l'objet d'un rapport précis
qui a mis le feu aux poudres.
Actuellement, les Pays-Bas comptent 2.122 écoles primaires catholiques,
1.849, protestantes, 2 juives et 37 islamiques. Les écoles confessionnelles
ont réagi vivemet à une proposition qui envisageait de
supprimer complètement l'enseignement confessionnel dans toutes
ces écoles. Les écoles chrétiennes font remarquer
qu'elles ont toujours eu une politique d'acceptation large en accueillant
de nombreux enfants non-croyants et musulmans, sans leur demander de
suivre ces cours religieux spécifiques.
"Les écoles confessionnelles, indique le président
de l'association des écoles protestantes, ne veulent pas être
contrainte de se mouler dans un corset politiquement correct, dicté
par une sorte de religin d'Etat, et une pédagogie d'Etat dictée
par les thèmes politiciens du moment."
Il n'en reste pas moins que les irrégularités constatées
dans trois écoles islamiques débordent sur l'ensemble
d'une politique scolaire rendant possible une discrimination et un refus
systématique d'intégration. (source : lacroix)
Pour plus d'informations : La
Croix
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