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27.01.03 - Les traitements infligés aux Palestiniens.

L'évêque de Trèves, en Allemagne, considère que les mauvais traitements infligés aux Palestiniens par Israël violent sans conteste le droit international.

Pour Mgr Reinhard Marx, président de la Commission allemande "Justice et Paix", le quotidien dans les territoires occupés est "insupportable" et "catastrophique". Dans une interview accordée aux journaux d'Eglise de l'Allemagne du Nord-Est, Mgr Marx reconnaît que le sentiment de menace et de peur est à juste titre omniprésent en Israël. Mais les Israéliens confondent les auteurs d'attentats suicide avec l'ensemble du peuple palestinien et ne font confiance qu'à la force militaire.

Sur le terrain, la population ne sait jamais quand les barrages sont levés, quand les écoles sont rouvertes ou les achats possibles. La politique israélienne de colonisation qui devrait assurer la paix par l'érection de nouveaux murs, par la force militaire et la fermeture, ne représente cependant pas une politique d'avenir, insiste Mgr Marx. Etant donné l'occupation, la situation ne peut pas devenir pire qu'elle est actuellement.

Quant aux Palestiniens, ils ne seraient pas vraiment disposés à entamer le dialogue, ce qui n'aide pas à trouver une solution.

Le président de la conférence épiscopale du Canada va dans le même sens. "Un an après mon dernier voyage en Terre Sainte, dit-il à son retour de Terre Sainte, j'ai constaté qu'il y a davantage de violence et de pauvreté, davantage de chômage, davantage d'émigration, que les mesures de sécurité sont plus oppressives et les points de contrôle plus nombreux. La souffrance et le désespoir sont encore plus présents dans la population, d'où un sentiment général de résignation".

En visite en Suède, l'évêque luthérien palestinien Munib Younan a réclamé pour sa part la médiation du Premier ministre suédois Goran Persson, en interpellant les journalistes lors de son passage à Stockholm : "l'église n'est pas seulement un bâtiment où vous chantez alléluia. Nous avons une responsabilité politique". (source : apic/cecc/eni)

Pour plus d'informations : Agence APIC

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