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14.02.03 - C'est un appel à la conscience.

L'envoyé de Jean-Paul II en Irak, le cardinal Roger Etchegaray a demandé au président irakien Saddam Hussein de donner des garanties pour la paix, le vendredi 14 février.

"Au nom du Pape, j'ose faire appel à la conscience de tous ceux qui, dans ces journées décisives, pèsent sur l'avenir de la paix car en définitive c'est la conscience qui aura le dernier mot, plus forte de toutes les stratégies, de toutes les idéologies mais aussi de toutes les religions".

Telles sont les paroles de la déclaration officielle du cardinal, faite à la fin des colloques qui ont duré environ 2 heures. Au cours d'une rencontre avec des représentants de la presse internationale, le cardinal a cependant refuser de répondre aux journalistes qui lui demandaient quelle a été la réaction de Saddam après la réunion d'hier du Conseil de Sécurité de l'ONU au cours de laquelle un délai de temps supplémentaire a été accordé aux inspecteurs.

Il a également souligné que l'Eglise, sur explicite mandat du Pape, se fait "le porte-parole de la conscience morale de l'humanité". En ce sens, ajoute le cardinal Etchegaray, doit être interprétée "la rencontre d'aujourd'hui avec Saddam Hussein, qui a affronté des questions concrètes que je ne peux pas mentionner par respect à l'égard de qui m'a envoyé et envers celui qui m'a reçu".

Au centre du colloque, a poursuivit le cardinal, "était présent le peuple irakien à propos duquel j'ai pu mesurer, de Bagdad à Mossoul, à quel point il aspire à une paix juste et durable après tant d'années de souffrances pour lesquelles le Pape et l'Eglise universelle se sont toujours démontrés solidaires". (source : misna)

Pour plus d'informations : Agence Misna

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