10.02.03 - A propos de la Saint Valentin.
Une
délégation catholique italienne a remis, il y a un mois,
le 15 janvier dernier à Moscou, des reliques de saint Valentin, un soldat
romain du 3e siècle, converti au christianisme, et qui a subi le martyr
en Italie.
La délégation était conduite par Mgr Vincent Paglia, évêque de Terni
et fondateur de la communauté Sant'Egidio. Les reliques ont été reçues
par le patriarche de Moscou Alexis II, qui a indiqué qu'elles seraient
conservées dans la basilique du Christ-Sauveur, la basilique reconstruite
récemment et qui est le coeur même de l'Eglise russe, en
même temps que le monastère Saint Daniel où résident
les services du patriarcat.
Lors de cette rencontre, Mgr Paglia a déclaré que "cet événement symbolise
une grande proximité dans notre confession commune de l'Évangile". Le
patriarche Alexis II a quant à lui déclaré : "Nous adressons avec espoir
nos prières aux martyrs chrétiens des premiers siècles, qui ont témoigné
du Christ devant le monde païen, jusqu'à la mort. Le 20e siècle a été
une période de terribles épreuves pour l'Église russe. Mais l'histoire
de l'Église continue. Les noms des milliers de martyrs russes du 20e
siècle ont été à présent ajoutés à la liste des saints. Comme par les
siècles passés, le sang des martyrs est le fondement de l'Église du
Christ".
En marge de cette rencontre, Mgr Paglia a également eu des entretiens
avec le métropolite Kirillde Smolensk, responsable du département des
relations extérieures du patriarcat de Moscou. À ce propos, le quotidien
moscovite "Izvestia" souligne, dans ses commentaires, qu'en
dépit du gel des relations officielles entre le patriarcat de Moscou
et le Vatican, à la suite de l'ouverture par Rome de quatre diocèses
catholiques sur le territoire de la Fédération de Russie en janvier
2002, de nombreux diocèses catholiques d'Italie continuent à entretenir
des "liens cordiaux" avec l'Église russe.
Plusieurs délégations ont été reçues durant l'année écoulée à Moscou,
où elles ont fait part de leur consternation face à la décision du Vatican.
La visite de l'évêque de Terni, poursuivent les "Izvestia",
constitue un "signe de plus montrant une attitude amicale vis-à-vis
de l'Église orthodoxe russe de la part d'une partie de l'épiscopat italien".
(source : sop)
Pour plus d'informations : Service
orthodoxe de presse
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