17.02.03 - Côte d'Ivoire : Une réconciliation
sincère.
Des
laïcs chrétiens, toutes dénominations confondues: Méthodistes,
Evangéliques, Catholiques, Harristes se sont réunis au sein d'une association
dans le but de promouvoir la réconciliation entre les protagonistes
qui divisent leur pays.
Le vendredi 14 février, ils ont animé une conférence de presse
pour donner leur vision de la crise ivoirienne, et les engagements à
prendre afin que la réconciliation soit sincère, et que la paix revienne
en Côte d'Ivoire.
M. Auguste Daubrey, président des cadres catholiques et porte-parole
des chrétiens, a du mal à s'expliquer ces crises successives qui secouent
le pays depuis 1990. Des crises dans lesquelles se développe un esprit
de violence de plus en plus radical, sanglant et intolérable. Il l'a
exprimé à travers une série d'interrogations, avant de déclarer le dossier
complexe.
... " Mais quelle que soit sa complexité, Jésus est le sauveur du monde,
et nous croyons que son esprit saura nous guider", a t il souligné avant
d'inviter tous les acteurs de la vie socio-politique ivoirienne à se
remettre en cause : gouvernants, hommes politiques, religieux, citoyens
et rebelles.
Ces laïcs chrétiens estiment que les accords de Marcoussis
ne peuvent être appliqués sans une réelle volonté des uns et des autres
d'opter pour des orientations inhabituelles : déroger à certaines dispositions
de la Constitution, participation des mouvements rebelles au gouvernement
d'union nationale, repentance et pardon à tous les niveaux.
Selon M. Daubrey il apparaît souhaitable de convoquer d'urgence le Comité
de suivi de l'accord mis en place à Paris afin de l'informer des difficultés
qui se posent, sans rejeter Marcoussis, et de l'élargir aux représentants
du peuple ivoirien. Notamment l'Assemblée nationale, en qualité d'observateur.
Il est souhaitable que soient arrêtées des mesures exceptionnelles pouvant
permettre de débloquer la situation afin que le pays sorte de l'impasse,
et amener tous les esprits à travers des explications et la patience
à adhérer au plan de sortie de crise. " Nous avons deux parties
figées, et nous sommes à quelques jours d'une guerre civile." (source
: allafrica)
Pour plus d'informations : Agence
Panapress
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