22.02.03 - Côte d'Ivoire : Un vrai
carnage .
Les
rebelles du MPCI sont entrés dans les villages, ont tout détruit et
quelques personnes ont été décapitées et d'autres ont subi des amputations
aux mains et aux pieds. Ils n'ont eu aucune piété"
Parlant de cette attaque, le P. Jean Stephane Niaba, curé de l'église
Sainte Marie à Zuenoula, centre ouest de la Côte d'Ivoire, a donné
d'autres détails, plus affreux les uns que les autres :"
D'autres personnes ont subi des amputations aux mains et aux pieds.
Ils n'ont eu aucune piété".
C'est aux cours des violents affrontements survenus entre l'armée gouvernementale
ivoirienne et les rebelles du Mouvement Patriotique de la Côte d'Ivoire
(MPCI) dont la localité a été le théâtre, que c'est déroulé
ce carnage.
Selon le témoignage du prêtre, tout a commencé quand un groupe
important d'hommes du MPCI en provenance du nord a pris pour cible quelques
villages de la zone dont celui de Kavakà en pillant et en tuant. La
réponse des troupes gouvernementales a été immédiate et très dure, les
affrontements ont commencé à 7 heures du matin et se sont poursuivis
jusqu'à 18 heures.
Les gouvernementaux ont riposté en utilisant de l'artillerie lourde.
Le lendemain, les hommes du MPCI ont repris leur offensive dans les
villages de la zone et l'armée gouvernementale a lancé sa contre-attaque
en ayant recours cette fois-ci à quelques hélicoptères de combat.
"Le gouvernement a demandé à la population de ne pas rester dans les
villages et dans les campagnes mais de se mettre à l'abri en ville et
de rester enfermer dans leurs habitations. A l'heure actuelle il y a
environ 400 personnes déplacées à la mission catholique de Zuenoula."
Pour plus d'informations : Agence Misna
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