15.03.03 -
Côte d'Ivoire : Les Eglises travaillent pour la paix.
Le 12 mars, l'évêque de Yamoussoukro a rencontré à Bouaké les
chefs du Mouvement Patriotique de la Côte-d'Ivoire (MPCI) qui, depuis
le mois de septembre, contrôlent la ville. Il s'est agi d'une rencontre
de dialogue en vue de la pacification nationale.
Le problème de la nomination des Ministres ivoiriens, de l'Intérieur
et de la Défense, n'a pas encore été résolu. Le Conseil de Sécurité
Nationale chargé de nommer les responsables des deux Ministères délicats,
n'a pas encore trouvé d'accord. Il est formé de 15 membres représentant
toutes les parties, du Président Gbagbo aux rebelles. L'impasse a de
fortes répercussions au plan politique.
La première réunion du Conseil des Ministres qui s'est tenue le 13 mars
à Yamoussoukro, la Capitale administrative du Pays, a été déserté par
les rebelles, pour " des raisons de sécurité ". Le Conseil des Ministres,
présidé par le Premier Ministre M. Seydou Diarra, n'a voté que deux
décrets, un à caractère administratif, l'autre qui fixe plusieurs jours
de deuil national en souvenir des victimes de la guerre civile.
Un autre point sur lequel il y a désaccord, est le désarmement des combattants.
Les rebelles veulent que l'armée gouvernementale soit désarmée elle
aussi, mais le Président s'y oppose. Cet échec dans l'aboutissement
d'un accord au plan politique a de sérieuses répercussions dans la région
ouest surtout, où les combats se poursuivent, ainsi que les incursions
et les pillages des rebelles et des bandits. "
La situation la plus préoccupante est précisément située à
l'ouest de la Côte-d'Ivoire. En effet, on marche à grand pas vers l'affrontement
inter-ethnique avec la violence et les massacres directs, surtout contre
la population civile. Il faut faire vite pour éviter la tragédie ".
(source : fides)
Pour plus d'informations : Agence Fides
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