17.03.03 -
Centrafrique : Que penser des pourparlers de paix .
L'annonce
faite par Mgr Paulin Pomodino, évêque de Bossangoa, de la rencontre
qui se tiendra à Rome dans les prochains jours entre le gouvernement
et les rebelles, est une nouvelle positive pour les missionnaires.
Il faut cependant prendre avec circonspection, car la situation est
encore en pleine évolution ... Ce qu'il faut cependant souligner, c'est
qu'il semble y avoir une véritable volonté d'arriver à un accord ".
La situation sur le terrain reste encore tendue, et outre la population
civile, les missionnaires aussi en souffrent, en faisant souvent l'objet
de pillages et de menaces. Une des dernières nouvelles concerne un groupe
de Soeurs des Pauvres Filles de Sainte-Marie Couronnée, contraintes
de quitter la mission de Paoua (Diocèse de Bossangoa) en raison des
combats qui ont lieu dans la région. Grâce à la médiation du consul
italien et de la nonciature apostolique et à l'intervention de l'armée
tchadienne, les religieuses ont pu se rendre à Goré au Tchad, pour rentrer
ensuite dans quelques jours en Italie.
Outre les affrontements entre l'armée et les rebelles dans le centre-nord,
il y a aussi des actes de violence au Sud, à la frontière avec la République
démocratique du Congo, liés à la présence des troupes du Mouvement de
libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, un groupe de guérilla
congolais qui soutient le gouvernement centrafricain.
Ces jours derniers, les hommes de Bemba ont attaqué la ville frontalière
de Mongoumba, en pillant la population et la mission locale. À ce moment-là
était présent l'évêque de Mbaki, Mgr Guerrino Perin, religieux combonien,
qui n'a pas subi de conséquences. La crise en Centrafrique a éclaté
le 25 octobre, avec le coup d'État manqué de l'ancien chef d'état major,
François Bozizé. (source : fides)
Pour plus d'informations : Agence Fides
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