26.03.03 -
Chili : Mettre un frein à la corruption.
Les
évêques du Chili demandent dans un communiqué que
tout soit mis en oeuvre pour "Assainir la vie politique et économique
et vaincre la corruption" selon les termes même de leur message.
Ils demandent que soit exclue toute tendance à l'impunité
et l'extension des abus et des corruptions qui existent aussi bien dans
les secteurs publics que privés. Ils y expliquent que des faits
récents ont mis en lumière dans les instances gouvernementales
et privées comme "une alarme en ce qui concerne l'absence
de probité et de transparence dans dimportants secteurs des activités
nationales."
Ils affirment que dénoncer "cette érosion de la confiance
est essentielle pour que soit rétablie un développement
durable et une saine convivialité. L'absence de cette confiance
peut affecter nos légitimes espérances et les éléments
du gouvernement de notre pays."
La conférence épiscopale affirme que cette tâche
d'éradiquer la corruption est une véritable cause nationale
qui demande l'accord de tous les secteurs de la nation chilienne. Il
y a lieu de remettre à sa place fondamentale la justice. Il est
nécessaire que tout cela soit mené dans l'indépendance,
la prudence et la rapidité pour clarifier les faits, sanctionner
d'une manière exemplaire les responsables et revaloriser l'image
de ceux qui, en toute honnéteté, se sont vus entrainés
dans de tels situations.
Il faudra en effet avoir "une attention toute spéciale pour
protéger les droits et les intérêts des personnes
qui, au prix d'un grand effort, y ont investi leurs économies
et leurs apports financiers, investissant pour l'avenir de leur famille
et pour sortir de la pauvreté."
Les évêques signalent quelques-uns des domaines où
il y aurait lieu de pefectionner la législation et ils ajoutent
qu'il est indispensable que les autorités accélèrent
la modernisation de l'Etat, en la mettant oeuvre dans la transparence
et avec efficacité. Ils exhortent les partis politiques à
aller jusqu'aux racines des problèmes, avec sérénité
et hauteur de vue, évitant également les intérêts
parfois mesquins des partis.
"Les acteurs sociaux, publics et privés, doivent toujours
avoir préent le bien commun, en particulier celui des pauvres
et savoir en évaluer les conséquences qui se répercutent
sur la société toute entière. Il n'y a pas lieu
que ce soient tous les citoyens qui paient les fautes de quelques-uns."
(source : aci)
Pour plus d'informations : Agence
ACI
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