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05.04.03 - Serait-ce une discrimination religieuse ?

Le refus par Israël d'accorder des visas d'entrée à près d'une centaine de prêtres et de religieuses gêne gravement le travail de l'Eglise en Terre Sainte.

En effet nombreux sont les permis de séjour qui sont refusés pour le personnel religieux depuis près de deux ans. De nombreuses institutions chrétiennes, notamment le séminaire local à Beit Jalla, ont été affectées par ces mesures de restrictions.

Un comité a été fondé pour dénoncer cette situation et le P. Robert J. Fortin, religieux assomptionniste a présenté un rapport de ce Comité à Mgr Pietro Sambi, nonce apostolique en Israël et auprès de l'Autorité palestinienne.

Selon les membres du Comité, dont deux prêtres et une religieuse qui ont refusé d'être identifiés pour ne pas subir d'ultérieures mesures de rétorsion, le gouvernement israélien a enfreint "le droit de l'Eglise de former, nommer et déployer son propre personnel (...) et d'établir et de maintenir ses institutions."

Le rapport révèle que 86 demandes de visas d'entrée et de permis de résidence pour du personnel de l'Eglise (50 femmes et 36 hommes de 13 pays) n'ont pas été acceptées. En grande majorité, les religieux refusés (70 cas) proviennent des Eglises des pays arabes. Trois Missionnaires de la Charité, la congrégation de Mère Teresa si chère aux yeux du pape Jean Paul II, se sont vu refuser leur visa.

Le nonce apostolique, a l'intention d'interpeller le gouvernement israélien, d'autant que le Comité craint que les visas de 22 séminaristes catholiques étudiant à Beit Jalla ne soient pas renouvelés, ce qui mettrait en grave danger cette maison qui forme les futurs prêtres de Terre Sainte. (source : apic)

Pour plus d'informations : Agence APIC

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