14.04.03 -
Les relations Eglise-Etat en Europe.
Un
Séminaire portant sur les principes des relations Eglise-Etat
en Europe s'est tenu en Biélorussie, en février dernier
à la faculté de théologie orthodoxe de Minsk. Nous
venons d'en recevoir les informations.
La Faculté de théologie orthodoxe Saints-Cyrille-et-Méthode de l'Université
européenne des sciences humaines de Minsk avait organisé cette
réflexion avec des experts, des étudiants et des enseignants de la Faculté,
ainsi que des représentants du ministère biélorusse de l'Éducation,
des responsables de l'exarchat du patriarcat de Moscou en Biélorussie
et des journalistes.
Au cours de ce séminaire, Christophe d'Aloisio, inspecteur responsable
des cours de religion orthodoxe du ministère de la communauté francophone
de Belgique, a présenté le système social et éducatif belge. Il a insisté
sur le pluralisme qui fonctionne en Belgique depuis des décennies et
qui accorde des moyens d'expression identiques à l'Église catholique,
aux Églises protestantes, à l'Église orthodoxe, au judaïsme, à l'islam
et aux courants de pensée laïques.
Il a souligné que l'Église orthodoxe en Belgique, qui représente moins
d'un pour cent de la population, est néanmoins reconnue comme l'une
des religions officielles. Il a ensuite montré le caractère singulier
du modèle belge d'instruction religieuse dans les écoles publiques :
le cours ne cherche pas uniquement à présenter une information culturelle
religieuse aux élèves, mais son but principal est la construction de
l'identité personnelle de l'élève, par un questionnement philosophique,
une réflexion sur la conception de la vie offerte par les différentes
religions, une réflexion sur Dieu, sur l'homme, le problème du mal,
les questions bioéthiques.
Lors de la discussion qui a suivi, les questions ont tout d'abord porté
sur le mode de reconnaissance et de subvention des cultes et sur la
façon de concevoir la laïcité, le système biélorusse étant en cours
d'élaboration. En matière de cours de religion et de morale non confessionnelle,
la question du caractère obligatoire ou facultatif de ces cours a été
posée : si le cours s'inscrit réellement dans l'éducation des élèves,
il est important que les élèves le suivent au même titre que le reste
de leur formation scolaire. (source : sop)
Pour plus d'informations : Service
orthodoxe de presse
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