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23.04.03 - Burundi : Pâques célébrée dans la souffrance.

La capitale du Burundi, mais en réalité également d'autres zones du pays, ont vécu les fêtes pascales dans un climat caractérisé par d'intenses combats entre l'armée et les rebelles et les exodes massifs de civils fuyant les bombes.

L'Agence Misna en a reçu le témoignage des pères Carmes déchaux de Bujumbura: "Les souffrances du peuple burundais semblent être sans fin. La guerre qui dure depuis plus de 10 ans, au lieu de se calmer, voit son intensité augmenter. Et Bujumbura, où se trouve la maison de nos pères de la Province de Cracovie, a vécu le Triduum sacré de façon particulière".

Depuis jeudi saint, écrivent les missionnaires du Burundi, les coups de canon ont continué à se faire entendre dans diverses zones de la ville jusqu'à samedi, quand "de 10 heures jusqu'à une heure du matin nos confrères sont restés dans le jardin, le long du mur de la structure. C'est la seule façon de se protéger des bombes car malheureusement à Bujumbura il n'y a pas de refuges et les maisons de possèdent pas des caves ou des espaces similaires où pouvoir se cacher au moment d'un bombardement".

La majeure partie des maisons, rappellent les missionnaires, sont construites avec des matériaux peu résistants et certainement pas en mesure de protéger des grenades ou des armes lourdes. "L'Ambassade de Belgique à Bujumbura a offert son aide pour une éventuelle évacuation, seulement pour les pères polonais mais pas aux confrères rwandais ou burundais. Pour des motifs qu'il ne faut même pas expliquer, une telle proposition a été nettement refusée", expliquent les Pères carmes. (source : misna)

Pour plus d'informations : Agence Misna

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