23.04.03 -
La nuit pascale reste encore délaissée.
Les
cérémonies de la nuit pascale ne rencontrent pas encore
auprès de l'ensemble des fidèles le même enthousiasme
que la célébration de la Nativité lors de la messe
de minuit à Noël.
C'est un fait que de nombreux curés de paroisses ont remarqué,
souhaitant qu'une plus grande attention et une meilleure catéchèse
soient données en ce qui concerne le déroulement de cette
liturgie pascale qui est au centre même du mystère chrétien.
Cette constatation se retrouve aussi bien dans les régions rurales
que dans les paroisses urbaines, en particulier celles des banlieues
périphériques.
A leurs yeux, des horaires de "la nuit pascale" qui se situent
parfois à 20h 30 ou 21h 00, la longueur des lectures dont le
sens n'a pas été approfondi auparavant, mais simplement
commenté sur le moment, les déplacements familiaux en
une période de vacances, les distances pour rejoindre la communauté
paroissiale et revenir à son domicile, tout cet ensemble mérite
que les centres de pastorale liturgique entreprennent une véritable
compréhension autour de cette liturgie.
Les vitrines s'ornent des symboles "gourmands" qui disent
à leur manière que Pâques est une fête pour
tous : des oeufs, des cloches, des gâteaux. Les "rameaux"
en Occident attirent des foules populaires, même si elles sont
éloignées de la pratique chrétienne. Mais la "Nuit
pascale" n'attirent pas ces foules populaires.
Il y a certes une présence impressionnante et dynamique dans
des groupes "optionnels", charismatiques ou de familles religieuses.
Il y a aussi beaucoup de ferveur pour entourer les nouveaux baptisés.
Mais l'ensemble des "simples" fidèles catholiques sont
loin d'être aussi attachés à vivre cette "Nuit
de Lumière" que ne le sont les "simples" fidèles
orthodoxes dans les Eglises orientales de Géorgie, de Russie
ou de Grèce. (source : paris)
Pour plus d'informations : Diocèse
de Paris
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