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30.04.03 - Cuba : Nous avions espéré.

L'agence Fides, proche des instances vaticanes vient de publier une dépèche qui tranche avec le ton habituel des services officiels de l'Eglise. En voici le texte :

"Nous devons dire que nous espérions dans le changement, que nous espérions que le Chef Suprême aurait eu le courage d'ouvrir Cuba à la Démocratie. quelques-unes des ses ouvertures, de ses attitudes, l'accueil réservé au Saint-Père, l'autorisation pour la construction du nouveau Couvent des Soeurs de Sainte Brigitte.

"Nous avions espéré aussi, même si les nouvelles qui nous parvenaient laissaient peu d'espoir. Nous avons espéré et nous nous sommes trompés, en retenant notre souffle pour que quelque chose se passe. De cette manière nous avons probablement donné au régime la sensation que son Leader était couvert par notre silence. Mais ce n'était pas une couverture, c'était seulement de la charité, c'était donner la possibilité de commencer aussi un chemin vers la récupération de sa dignité.

"Mais Fidel se sert de la poigne de son salut contre ceux qui demandent justice pour le peuple, pour la plus élémentaire expression de démocratie, comme être en désaccord. La poigne fermée de Fidel, remplie des mouches du populisme rhétorique dont le bourdonnement a remplie les goulags de cadavres, continue à s'abattre contre des gens sans défense. " (source : fides)

Pour plus d'informations : Agence Fides

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