04.05.03 -
Des Prix Nobel défendent Fidel Castro.
Malgré
la récente exécution de trois personnes ayant détourné une embarcation
et les condamnations à de longues peines de détention pour des dizaines
d'autres, des Prix Nobel et des personnalités défendent Fidel Castro
et signent un manifeste pour le soutenir.
Le document, qui a été lu par le sociologue mexicain Pablo Gonzalez
Casanova sur la Place de la Révolution à La Havane, remplie d'un million
de personnes, affirme entre autre: "L'invasion de l'Irak a eu pour conséquence
la rupture de l'ordre international. Une seule puissance décide aujourd'hui
des normes à travers lesquelles les peuples s'accordent. Cette puissance
a invoqué une série de raisons non certifiées pour justifier son intromission,
a provoqué des pertes massives en vies humaines et a permis la dévastation
de l'un des patrimoines culturels de l'humanité."
..." Aujourd'hui, il existe une rude campagne contre une nation
d'Amérique Latine, qui peut constituer le prétexte à une invasion de
Cuba. Nous opposons à cela les principes universels de souveraineté
nationale, de respect de l'intégrité territoriale et de droit à l'autodétermination,
principes fondamentaux pour la juste cohabitation entre les nations".
Quatre Prix Nobel - l'activiste guatémaltèque Rigoberta Menchù, l'écrivain
colombien Gabriel Garcia Marquez, l'architecte argentin Adolfo Perez
Esquivel et l'écrivain sud-africain Nadine Gordimer - font partie des
quelque 170 intellectuels, artistes et personnalités internationales
qui ont signé ce document de défense de la souveraineté nationale et
de l'intégrité territoriale de Cuba, notamment par rapport aux Etats
Unis.
Parmi les noms célèbres figurent également des citoyens américains tels
que Harry Belafonte et l'acteur californien Danny Glover, les écrivains
latino-américains Eduardo Galeano, Mario Benedetti et Luis Sepùlveda,
l'architecte Oscar Niemeyer, le poète Ernesto Cardenal et le danseur
Antonio Gades
Les personnes mises à mort ou condamnées à de lourdes
peines de prison étaient accusées d'appartenir à un réseau subversif
pro-américain. Fidel Castro et son gouvernement ont reçu de nombreuses
critiques et accusations. Le pape lui-même avait demande un geste
de clémence. (source : misna)
Pour plus d'informations : Agence Misna
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