04.05.03 -
Etablir un gouvernement de la mondialisation.
Dans
son discours à l'Académie pontificale des Sciences sociales, le vendredi
2 mai, le pape a demandé une humanisation de la globalisation.
Pour qu'elle s'opère de façon "éthiquement responsable", elle a besoin
d'être régulée par le "système politique international", souligne-t-ilen
recevant les membres de l'Académie pontificale des Sciences sociales,
qui tiennent leur Assemblée plénière annuelle sur le thème: "Le gouvernement
de la globalisation".
Le pape disait espérer que ces travaux aident "à comprendre comment
ce phénomène de la globalisation peut être contrôlé et régulé au bénéfice
de l'humanité toute entière". "Le processus d'échanges et de circulation
mondiale du capital, des biens, de l'information, de la technologie
et du savoir échappe aux mécanismes traditionnels de régulation et de
contrôle des gouvernements et des instances internationales."
... "Les intérêts particuliers et la demande du marché dominent souvent
sur les intérêts généraux, sans contribuer suffisamment à résoudre les
problèmes de la faim, de la pauvreté, de l'inégalité sociale, ni défendre
l'environnement".
..."Ces aspects de la globalisation peuvent provoquer des réactions
radicales comme l'ultra-nationalisme, le fanatisme religieux ou le terrorisme".
"Tout ceci est très éloigné d'une globalisation éthiquement responsable,
capable de traiter les peuples d'égal à égal et non comme des sujets
passifs."
... "La globalisation n'est pas un problème en soi, mais bien l'absence
de mécanismes directionnels efficaces"... "On ne saurait atteindre
cet objectif, affirme Jean Paul II sans l'intervention de la Communauté
internationale, ni sans une réglementation adaptée mise au point par
le système politique international".
..."Ceci ne signifie pas créer un super Etat global, mais poursuivre
le processus engagé". (source : zénit)
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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