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08.05.03 - Apaisement à San Giovanni Rotondo.

Les capucins conservent la charge de gérer le sanctuaire de San Giovanni Rotondo, précise le Saint-Siège après les préoccupations exprimées par les religieux capucins.

Le 8 mars dernier le Saint Siège a en effet nommé l'archevêque Domenico Umberto D'Ambrosio comme archevêque de Manfredonia-Vieste-San Giovanni Rotondo et délégué du Saint-Siège pour les Ouvres de Saint Pio de Pietrelcina.

Le Père Gianmaria Cocomazzi, supérieur de la communauté des capucins a estimé qu'il s'agissait là d'un "retour des années de persécution", faisant là allusion à ce qu'avait vécu le "stigmatisé de Rotondo" à une époque de sa vie et des pressions subies par le Vatican.

Une crise ouverte est donc déclenchée entre le Vatican et les frères capucins de San Giovanni Rotondo, dans le sud de l'Italie, proche de la mer adriatique. Les frères capucins ont très mal pris la décision, qu'ils considèrent comme un acte arbitraire leur retirant la gestion du lieu.

Le dimanche 4 mai, au terme de la messe, le P. Gianmaria Cocomazzi a fondu en larme devant les fidèles en criant au retour des années de persécution.

Dans sa déclaration, le porte-parole du Vatican, M. Joaquín Navarro-Valls a expliqué le rôle d'un " délégué pontifical " "A propos de nouvelles publiées aujourd'hui par des moyens de communication sociale, sur la gestion du sanctuaire de S. Giovanni Rotondo, il me semble opportun de préciser que les Pères Capucins continuent d'avoir la gestion du sanctuaire. Mais l'archevêque du lieu a le droit et le devoir de veiller sur l'activité pastorale qui s'y déroule, comme c'est le devoir de tout évêque dans son diocèse selon les normes générales du droit canon".

Le maire de San Giovanni Rotondo, Antonio Squarcella, souhaite lui aussi aider à apaiser la polémique. Il se dit en effet prêt à recevoir Mgr Domenico D'Ambrosio. Pour sa part, le porte-parole des frères capucins, le P. Luciano Lotti, a déclaré que les explications du Saint-Siège sur les mesures prises leur sont parvenues.

"Il ne s'agit pas d'une "expropriation", dit-il. Nous sommes tous une grande famille où il y a des frères aînés qui peuvent aider leurs frères plus jeunes". (source : vid)

Pour plus d'informations : Agence VID

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