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14.05.03 - Eglise, science et religion.

" L'Eglise réaffirme l'autonomie légitime de la science et combien elle apprécie cette forme éminente de savoir humain, en reconnaissant aussi ses propres erreurs à son sujet, commises dans le passé"", déclare le cardinal Poupard, président du Conseil Pontifical pour la Culture.

Il est intervenu, le lundi 12 mai au Congrès d'études sur le millénaire de la mort du Pape Silvestre II (Gerbert d'Aurillac). " Dans le monde scientifique, dit-il, on note des symptômes d'une inversion de tendance vis-à-vis de la religion. L'attitude hostile du scientisme positiviste semble désormais du passé. Les progrès scientifiques ont rendu la science plus consciente de ses limites, de son insuffisance ".

..." L'Eglise voudrait aider les savants à éviter la tentation d'offrir une vision omnisciente de l'univers et de l'homme, en marginalisant d'autres formes de savoir. La science a besoin de récupérer sa dimension sapientielle, comme le rappelle souvent Jean Paul II, c'est-à-dire une science alliée avec la conscience, afin que, dans le trinôme science-technologie-conscience, soit servie la cause du bien véritable de l'homme, de tout l'homme et de tous les hommes ".

C'est dans ce contexte que s'insère le projet STOQ, sous la direction et le patronage du Conseil Pontifical de la Culture, qui vise essentiellement à favoriser la confrontation de pensée entre les Eglises et les communautés ecclésiales chrétiennes avec le monde scientifique. (source : fides)

Pour le texte de l'intervention du cardinal Poupard et plus d'informations : Agence Fides

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