03.06.03 -
Israël : Au prix d'uncompromis douloureux.
Le
2 juin, Jean Paul II recevait le nouvel ambassadeur d'Israël, M. Oded
Ben-Hur. Le pape a réitéré ses appels pour un véritable
dialogue de paix.
"Le Saint-Siège est convaincu que l'actuel conflit ne sera résolu que
lorsqu'il y aura deux Etats indépendants et souverains", a-t-il dit
approuvant la récente décision du gouvernement israélien de reprendre
le processus de paix au Proche-Orient.
"Il est essentiel que les deux parties montrent des signes clairs de
leur engagement déterminé en vue d'une coexistence pacifique"... "Les
questions concernant les réfugiés palestiniens et les implantations
israéliennes par exemple, ou encore le problème des frontières territoriales
et du statut des lieux saints de la Ville de Jérusalem, nécessitent
de sincères négociations dans un dialogue ouvert"... "En aucun cas,
une décision ne doit être prise unilatéralement."
Dans la seconde partie de son discours, le pape a abordé la situation
des chrétiens en Terre Sainte. Rappelant l'Accord fondamental signé
le 30 décembre 1993 entre le Saint-Siège et Israël, accord qui avait
mené à l'établissement de relations diplomatiques le 15 juin 1994 et
donc à "la pleine reconnaissance de la personnalité juridique des institutions
ecclésiales.
Les fidèles catholiques doivent faire face à des difficultés au quotidien,
a rappelé le pape, "comme l'accès aux sanctuaires chrétiens et aux lieux
saints, l'isolement et les souffrances des communautés chrétiennes,
la diminution de la population chrétienne à cause de l'émigration".
Le pape enfin rappelé que le Vatican était opposé à une solution unilatérale
concernant le statut de Jérusalem. "Les questions concernant les réfugiés
palestiniens ou les colonies sauvages israéliennes, par exemple, ou
la définition du statut des endroits les plus sacrés de la ville de
Jérusalem, doivent être l'objet d'un dialogue ouvert et de négociations
sincères. En aucun cas, une décision unilatérale ne devrait être prise",
faisant ainsi clairement allusion aux décisions souhaitées
par de nombreux membres du gouvernement israélien. Pour le Vatican,
le caractère religieux "unique" de Jérusalem, comme lieu saint des trois
grandes religions monothéistes doit être préservé par un "statut spécial
internationalement garanti". (source : vis)
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
Retour
|