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16.06.03 - Le COE et son évolution à venir.

De passage à Paris, le pasteur Konrad Raiser, secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises, le COE, a dressé un tableau contrasté de l'instance qu'il anime depuis 1992.

Après dix années à la tête du COE, il s'apprête à passer la main, au moment d'une difficile transition. "Le Conseil oecuménique traverse une période difficile, a-t-il déclaré. L'environnement ecclésial a beaucoup changé depuis une vintaine d'années."

..." Les Eglises membres ont aujourd'hui tenadance à se plier sur elles-même et n'osent pas s'aventurer au grand large. Elles hésitent à apporter leur soutien au Conseil dont les ressources en homme et en argent ont diminué de moitié en dix ans. Certains de nos programmesont été réduits, voire ajournés."

Malgré cela, Konrad Raiser reste optimiste. Son successeur devrait être élu le 28 août prochain. "D'après ce que je pressns ce ne sera ni un orthodoxe, ni une femme." Certaines personnalités contactées ont renoncées à être candidates :"Elle n'auraient pas eu, explique-t-il, un soutien suffisant de la part de leurs communautés ecclésiales. J'espère quand même que le Comité Central arrivera à se mettre d'accord sur un nom."

Le programme à venir sera vécu dans une démarche de conversion et de clarification des relations entre Eglises, notamment avec les Eglises évangélistes et les orthodoxes. "Nous sommes bien conscients, dit-il encore, que pour beaucoup de ces nouveaux courants évangélistes le terme "oecuménique" est lui-même anathème."

"Mais on commence à se rencontrer. Les Eglises évangélistes et pentecôtistes acceptent désormais le rôle de catalyseur du COE pour un nouvel oecuménisme, plus de vie que de doctrine."

Il regrette que le préambule de la future Constitution européenne n'explicite pas suffisamment les sources religieuses de l'identité européenne. "Les politiques n'ont pas à craindre une prise de pouvoir par les religieux. Mais ils devraient mieux prendre en compte le rôle des religions dans les société et dans l'histoire."

Konrad Raiser était venu à Paris pour présnter son dernier ovrage "Une culture de la vie. Transformer la globalisation et la violence." paru aux éditions du Cerf-oikoumene. (source : coe)

Pour plus d'informations : Agence ENI

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