16.06.03 -
Cette icône n'est pas une raison suffisante.
L'icône
Notre-Dame de Kazan, conservée dans les appartements du pape
à Rome, n'est pas l'original, mais une copie datant de la fin
du 17e - début du 18e siècles.
Telle est la conclusion à laquelle est arrivée une commission d'experts
russes qui a examiné l'icône en question, au Vatican, en avril 2003,
indique un communiqué officiel du patriarcat de Moscou. "La restitution
de cette icône, qui n'est qu'une copie ancienne parmi tant d'autres
( …), ne peut en aucun cas constituer une raison suffisante pour une
visite du pape Jean Paul II en Russie."
Le communiqué souligne que "les tentatives pour lier ces deux sujets
que sont la restitution de l'icône en question et la visite du pape
en Russie ne peuvent que susciter l'étonnement, d'autant plus qu'aucune
négociation sur une visite du pape n'a eu lieu ni n'aura lieu entre
le Vatican et l'Église orthodoxe russe".
Certains médias russes et occidentaux avaient laissé entendre, en avril
dernier, que, lors de son voyage en Mongolie, en août prochain, Jean
Paul II pourrait s'arrêter à Kazan, capitale de la République autonome
du Tatarstan, dans la Fédération de Russie, et qu'à l'occasion de cette
escale, il restituerait à l'Église orthodoxe russe l'icône Notre-Dame
de Kazan, actuellement conservée au Vatican. L'icône de la Vierge Marie
qui porte le nom de la ville de Kazan, à 800 kilomètres à l'est de Moscou,
où elle est apparue pour la première fois en 1579, est considérée par
l'Église orthodoxe russe comme miraculeuse et comme "protectrice de
la Russie". L'original a disparu après l'arrivée des bolcheviks au pouvoir
(source : sop).
Pour plus d'informations : Service
orthodoxe de presse
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